Par Toure Ibrahima (avec AIP) / Un collectif de huit (8) syndicats de l’éducation nationale du département de Bangolo a lancé ce lundi 09 avril un mouvement de grève pour protester contre les attaques “personnelles” dont ils font l’objet depuis un certain temps dans le département.
Selon Yessoh Niava, secrétaire général du SYNESCI (Syndicat National des Enseignants du Second Degré de Côte d’Ivoire), les populations en général et singulièrement les enseignants sont la cible d’individus sans foi ni loi qui les attaques sur les routes, pillent leurs domiciles en leur absence ou qui portent atteinte à leur intégrité physique.
Le dernier acte en date, remonte au 31 mars où Coulibaly Yardjouma, un des leurs a été froidement abattu à son domicile dans le village de Guehouo, précise t on.
Dans un courrier adressé aux premiers responsables de l’éducation nationale, les huit syndicats réclament ”le retour des forces de l’ordre”.
En effet, depuis l’attaque de plusieurs de leurs check-points par des individus armés dans le mois de mars et le soulèvement de la population après la riposte des gendarmes, les forces de l’ordre se sont retirées des cantons Zibiao et Tahouaké.
Selon Yessoh Niava, secrétaire général du SYNESCI (Syndicat National des Enseignants du Second Degré de Côte d’Ivoire), les populations en général et singulièrement les enseignants sont la cible d’individus sans foi ni loi qui les attaques sur les routes, pillent leurs domiciles en leur absence ou qui portent atteinte à leur intégrité physique.
