Man/ En colère contre la CNEC pour des accusations, le président de l’Université de Man indigné.

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Le Professeur Coulibaly Lacina, président de l’Université polytechnique de Man n’est pas content. Il a perdu récemment un collaborateur, enseignant chercheur et la Coordination nationale des enseignants du supérieur et chercheurs de Côte d’Ivoire, (CNEC)   tente de lui faire porter le chapeau. Ce jeudi 7 décembre 2023, après avoir enterré dignement son collaborateur, le patron du temple du savoir de Man a exprimé son indignation, il rejette les accusations sans preuve portées contre sa personne et son institution avant d’annoncer des poursuites judiciaires à l’encontre du syndicat des enseignants du supérieur et de son dirigeant. « Je n’ai pas l’âme d’un tueur, je n’ai pas tué Dr Kouakou Koffi Amourlaye et cela doit être su », a-t-il déclaré.  

L’université polytechnique de Man a perdu un de ses enseignants chercheurs, le maître-assistant Dr Kouakou Koffi Amourlaye, le dimanche 3 décembre dernier au Centre hospitalier régional de Man. « Un décès pour cause naturelle », selon le certificat de décès délivré par son médecin traitant. Cependant, la CNEC a publié sur son site officiel et sur les réseaux sociaux ainsi que dans certains médias des posts dans lesquels, des propos accusateurs sont tenus à l’encontre de l’Université polytechnique de Man et son président. « Harcelé pour ses activités syndicales à l’université polytechnique de Man, notre collègue Dr Amoulaye Kouakou  meurt d’un AVC dans la précarité. Justice pour lui, sa famille et surtout ses enfants », lit-on sur le post dont la capture a été partagée à la presse. En plus sur la photo du défunt, la mention « Je suis Kouakou Amourlaye » avec un commentaire du président dudit syndicat ouvertement accusateur. « Le président de l’Université de Man l’a tué. Paix à son âme ! », écrit en commentaire le nommé Johnson Kouassi Zamina.

Des propos qui ne sont pas du goût du professeur Coulibaly Lacina. « En effet, La CNEC nous a accusé d’avoir privé le Dr Kouakou Amourlaye de salaire. Toute chose qui l’aurait entraîné dans une situation de précarité et provoqué sa mort par AVC. Nous avons même été accusés d’avoir tué le Dr Kouakou par le Professeur Kouassi Zamina Johnson connu dans le monde syndical du supérieur de notre pays », a déploré le professeur titulaire des Universités. Il a tenu à rétablir la vérité face à la presse.

« La réalité des faits est que Dr Kouakou Koffi Amourlaye a perçu tous ses émoluments (Salaires, et primes de recherche) sans interruption jusqu’à son rappel à Dieu. Qu’Allah le prenne en pitié », a fait savoir le président de l’Université avant de présenter à la presse les copies des bordereaux de virement de ses salaires qu’il a d’ailleurs présenté aux parents du défunt avant   la veillée académique.   

Pour lui, le syndicat des enseignants du supérieur a fait du faux. «La CNEC qui prétend être le syndicat du docteur Kouakou Koffi Amourlaye, n’est pas venue à l’information et a prêché du mensonge pour rallier l’opinion à ses objectifs lugubres », a martelé le conférencier. Et de poursuivre, « Nous disons à la Côte d’Ivoire et au monde entier que la décision présentée par la CNEC a certes été prise mais n’a jamais connu une application salariale.  En conséquence, Dr Kouakou Koffi Amourlaye n’a jamais connu de ponction salariale », a clarifié le président de l’Université polytechnique de Man. Il a aussi précisé que l’enseignant chercheur est resté à son poste jusqu’à son rappel à Dieu des suites d’une courte maladie.

Pour lui, la CNEC a fini par perdre de sa crédibilité et n’est pas digne d’exister dans le milieu de l’enseignement supérieur.

« Relativement aux activités syndicales, l’Université polytechnique de Man n’a jamais interdit une réunion, ni une rencontre syndicale. Nous mettons au défi la CNEC de produire un seul document de l’institution pour justifier ses allégations », a-t-il lancé.

Le professeur Coulibaly Lacina estime que les fausses accusations de la CNEC  et de certaines personnes créent des dommages sur sa personnalité, l’expose à des agressions et ternissent l’image de son institution. Il  demande à son employeur, le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique,  incarné par le Professeur Adama Diawara de prendre toutes les dispositions utiles pour mettre fin à cette cabale de la CNEC dont l’issue peut être fatale. « Nous voulons servir notre pays dans la sérénité et la sécurité. Nous estimons la situation tellement grave que nous  exigeons justice et réparation à la CNEC et au professeur Kouassi Zamina Johnson. C’est pourquoi nous demandons à notre employeur, le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique d’intenter avec diligence des poursuites judiciaires contre la CNEC pour diffamation, dégradation d’image et mise en danger de mort du président de l’Université polytechnique de Man, le Professeur Coulibaly Lacina et contribution à la destruction de la visibilité de l’Université polytechnique. Le professeur Kouassi Zamina Johnson pour fausse accusation et mise en danger de mort du président de l’Université polytechnique de Man, le Professeur Coulibaly Lacina », a-t-il exhorté.

L’enseignant titulaire des universités a rappelé que le système de l’enseignement supérieur et de recherche de notre pays a besoin d’un environnement apaisé pour l’atteinte de ses objectifs.  

Dans ses dires, le professeur Coulibaly Lacina a rendu un hommage soutenu à feu Dr Kouakou Amourlaye qu’il connaît bien pour l’avoir enseigné, et pour avoir été son président de jury de thèse de doctorat. « Il avait certes un tempérament fort, mais était inoffensif. Il était très respectueux vis-à-vis de moi et ses collègues ; toujours avec une pointe de sourire dans l’angle. Dans ces conditions, vous conviendrez avec moi, qu’il était une fierté pour moi à l’université polytechnique », a-t-il souligné.

Le défunt enseignant-chercheur devrait écoper d’une sanction pour une absence de 57 jours non justifiée. Cependant, il a été rappelé à Dieu avant même que la sanction ne rentre en vigueur.

Kindo Ousseny à man

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