Man/ Affaire crime à Grand Gbapleu : L’assassin de Diomandé David connu

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Diomandé David peut reposer en paix désormais. Son assassin vient d’être arrêté par les services de la police criminelle.

En effet après avoir tué le sieur Diomandé David, l’assassin a jeté son arme non loin du lieu du crime. Et comme par malheur, son téléphone portable va tomber sur le même lieu. Après avoir mis sous scellé ces pièces à conviction, le commissariat du 1er arrondissement qui était en charge du dossier va le transmettre à la police criminelle. Aussitôt, les éléments du capitaine Beugré Dakoury, chef de service régional police criminelle  vont se mettre en branle. Les analyses des pièces à conviction notamment sur les différentes puces trouvées dans le téléphone vont donner un nom, Diomandé Benjamin, instituteur à Man et frère cadet du défunt.

Interpellé celui qui est le frère cadet du défunt va nier tout en bloc. Selon lui, son téléphone serait tombé dans un kiosque. Au kiosque le gérant va dérouter le prévenu.

À la question de savoir où il était la nuit du crime, Diomandé Benjamin dira qu’il était à l’église. À l’église il sera encore débouté. Acculé par les preuves qui pèsent contre lui, Diomandé Benjamin va enfin avouer son forfait.

Comme alibi, le tueur va expliquer les raisons de son crime. En effet son grand frère qui a en charge la parcelle familiale ne veut pas faire le partage des biens malgré son insistance. Vu le refus de son grand frère, il a donc décidé de se venger. Il a donc acheté une arme et a attendu que son grand frère qui vit au village soit rentré. Ainsi la nuit du mercredi 4 au jeudi alors que son grand frère ramassait les graviers de sa femme, il va foncer sur lui dans le noir et tirer à bout portant et prendre la fuite.

Il sera donc trahi par son téléphone et l’arme du crime de type canon scié avec la douille de la cartouche calibre douze. Il a été déféré devant le parquet, près le tribunal de première instance  de Man pour être ensuite écroué à la maison d’arrêt et de correction, où il attend d’être jugé. Ce qu’il faut retenir, c’est que pour une affaire de champ, un petit frère a abattu son frère aîné.

 Doumbia Seydou Badian

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