Renforcer la cohésion sociale et rapprocher les fils et filles de Côte d’Ivoire sans parti pris. C’est tout le sens de l’organisation du festival d’alliance inter-ethnique lancé par la plate-forme virtuelle, village inter-ethnique. Le campement de Man a reçu ledit festival les 26, 27 et 28 mars dernier.
C’est autour du thème “les biens fondés de l’alliance inter-ethnique facteur de paix et de cohésion” que s’est tenue cette édition. Au menu de ces jours de festival plusieurs activités notamment sportives (foot et handball), jeux et concours, ( jeu de la cuillère, course dans sac, jeu de la chaise musicale, ludo, jeu de carte, dame, marelle, awalé, Scrabble, etc.), des prestations artistiques et danses traditionnelles, conférence, visites touristiques (cascade naturelle, forêt des singes sacrés, fondation Koblé), parade, dons) et Zouglou live.
Durant ces 3 jours, outre l’aspect festif et ludique, le jour 2 a été marqué par la conférence sur le thème “l’alliance inter-ethnique facteur de paix et de cohésion“ animé par l’écrivain Boloba Silué. Après avoir rendu hommage à feu le premier ministre Hamed Bakayoko qui valorisait les alliances alliances inter-ethniques, le conférencier a axé son intervention sur l’origine, les bienfaits, la pérennisation et les limites des alliances inter-ethniques.« Rien n’est possible sans la cohésion sociale. Ce que vous faites aujourd’hui en mettant sur place cette plate forme est on ne plus important car il y va de l’avenir de notre pays, de notre bien-être. Les alliances sont nées des conflits entre les différents peuples. Dans la gestion du conflit, ils ont décidé de mettre fin à ces querelles pour créer un lien. Un lien se crée naturellement en jeu d’alliance. Et c’est ainsi que les alliances sont devenues un moyen incontournable dans le règlement des conflits entre peuple », a introduit le conférencier.
Pour lui, les alliances inter-ethniques sont importantes dans le vivre ensemble.« La crise ivoirienne aurait pu avoir une solution si les alliés s’étaient impliqués dans la gestion. L’alliance va au-delà de l’ethnie car c’est la fraternité vraie », a-t-il étayé.
Parlant de la pérennisation des alliances inter-ethniques, l’écrivain Silué a souhaité que les alliances inter-ethniques soient inculquées aux enfants afin que la nouvelle génération s’approprie les jeux d’alliance pour mieux fraterniser et vivre sans heurt. « L’avenir de la Côte d’Ivoire se repose sur la nouvelle génération si vous vous prenez au sérieux. Des décennies plus tard, ces alliances vont régler beaucoup de situations. Il faut donc organiser des sorties pour les enfants sur les alliances. Leur expliquer l’importance des jeux d’alliance. C’est ainsi qu’on pourra rendre pérenne cette meilleure façon de régler toute sorte de différend sans problème majeur», a poursuivi le conférencier.
S’exprimant sur les limites, Boloba Silué a fait savoir que les alliances ne se font pas partout et à tout moment.« il faut savoir les lieux où il faut faire les jeux d’alliance. On ne le fait pas dans certains endroits. Pour quelqu’un qui a perdu un être cher ne pas profiter des alliances pour distraire. Bloquer un corps pour un jeu alliance n’est pas bien séant », précise-t-il avant d’enfoncer le clou: « l’alliance n’est pas un fond de commerce, c’est un instrument d’entraide, de fraternité et de symbiose ». Toujours dans la même veine, il a précisé que les alliés se distinguent dans certains endroits par leurs attributs et accoutrements. Terminant, le conférencier a insisté sur la vulgarisation de cette façon de vivre qui est bénéfique pour un mieux être des populations.
Rappelons que ce festival était placé sous le haut parrainage de Momo Bamba et sous la présidence de Lama Koné, deux cadres de Man, en partenariat avec la mairie. Organisé par le Campement de Man, ce festival qui a réuni plus de 10 régions de Côte d’Ivoire s’est déroulé dans une ambiance bon enfant.
C’est autour du thème “les biens fondés de l’alliance inter-ethnique facteur de paix et de cohésion” que s’est tenue cette édition. Au menu de ces jours de festival plusieurs activités notamment sportives (foot et handball), jeux et concours, ( jeu de la cuillère, course dans sac, jeu de la chaise musicale, ludo, jeu de carte, dame, marelle, awalé, Scrabble, etc.), des prestations artistiques et danses traditionnelles, conférence, visites touristiques (cascade naturelle, forêt des singes sacrés, fondation Koblé), parade, dons) et Zouglou live.
Pour lui, les alliances inter-ethniques sont importantes dans le vivre ensemble.« La crise ivoirienne aurait pu avoir une solution si les alliés s’étaient impliqués dans la gestion. L’alliance va au-delà de l’ethnie car c’est la fraternité vraie », a-t-il étayé.
S’exprimant sur les limites, Boloba Silué a fait savoir que les alliances ne se font pas partout et à tout moment.« il faut savoir les lieux où il faut faire les jeux d’alliance. On ne le fait pas dans certains endroits. Pour quelqu’un qui a perdu un être cher ne pas profiter des alliances pour distraire. Bloquer un corps pour un jeu alliance n’est pas bien séant », précise-t-il avant d’enfoncer le clou: « l’alliance n’est pas un fond de commerce, c’est un instrument d’entraide, de fraternité et de symbiose ». Toujours dans la même veine, il a précisé que les alliés se distinguent dans certains endroits par leurs attributs et accoutrements. Terminant, le conférencier a insisté sur la vulgarisation de cette façon de vivre qui est bénéfique pour un mieux être des populations.
