Ce mercredi 1er septembre a eu lieu la présentation des résultats d’un essai clinique sur la formulation adaptée au traitement de la bilharziose chez les enfants de 3 mois à 6 ans, qui s’est avéré la plus efficace et la plus sûre. Il a été question au cours de cette présentation de restituer les résultats de la phase 3 de l’essai clinique.
Selon le professeur N’goran Kouakou Eliezer, professeur titulaire de biologie, option parasitologie et écologie parasitaire, à l’UFR de biosciences, de l’université Félix Houphouët Boigny, l’essai clinique qui a duré 5 ans, a consisté à rechercher chez les enfants de 3 mois à 6 ans une formulation adaptée au traitement de la bilharziose, formulation la plus efficace et la plus sûre. « Cet essai clinique a été réalisé en trois phases principales. La première a porté sur 420 enfants et a permis de trouver la dose et la formule qui permet de guérir des enfants atteints de bilharziose à plus de 80%. Cette dose a été également évaluée chez 300 enfants de Côte d’Ivoire et du Kenya pour confirmer l’efficacité et évaluer les effets indésirables. A l’issue de ce travail, nous pouvons dire que nous disposons d’une formulation adaptée au traitement des petits enfants atteints de bilharziose, un médicament qui est doux, sûr et efficace et sans effet secondaire grave », a-t-il indiqué.
Pour lui, c’est une découverte qui permettra à tous les enfants du monde d’avoir un traitement efficace et gratuit. Car soutient-il, « la bilharziose fait partie des maladies tropicales négligées qui atteignent les populations qui souvent n’ont pas les ressources pour se soigner ». Il a assuré que toute la communauté internationale convient que toutes les personnes atteintes de ces maladies reçoivent gratuitement ces médicaments. C’est d’ailleurs pour cela qu’à l’issu de ce travail une autre phase de développement de ce médicament est en cours et va permettre de produire le médicament sur le continent africains et sensibiliser les mécènes pour qu’ils acceptent d’acheter ces médicaments et donner les ressources aux programmes nationaux de ces pays pour que l’enfant qui est atteint de cette maladie ne débourse pas un centime pour être soigné.
Par cette découverte, l’université Félix Houphouët Boigny contribue à écrire l’histoire de cette ancienne maladie qui continue de faire des dégâts sur les continents africains, asiatiques et américains.
Le professeur Sangaré Abdoulaye, vice-président de l’Université Félix Houphouët Boigny, représentant son président s’est félicité de la performance des résultats obtenus dans les essais cliniques réalisés par son institution dans la région du Tonkpi avant de relever que son institution regorge des ressources humaines compétentes mais souffre d’une insuffisance financière. Il a félicité l’équipe qui a œuvré dans l’atteinte des objectifs sans oublier l’ensemble des huit partenaires du consortium pédiatriques schistosomiase créé en juillet 2012 pour développer cette formulation pédiatrique adaptée du Praziquantel pour les enfants en âge préscolaire.
Cette cérémonie qui a enregistré la présence remarquable du représentant de l’institut tropicale et de santé publique Suisse, Eric Hubert, a été l’occasion pour le vice-président de l’Université Félix Houphouët Boigny de remettre officiellement et symboliquement les documents administratifs d’infrastructures réalisés par son institution au CHR de Man. Il s’agit d’un bâtiment d’hospitalisation et de prise en charge de malades avec des bureaux entièrement équipés.
En réceptionnant les documents, le secrétaire général 2 de la préfecture de Man Serges Sylvain Koutouan, représentant le préfet de la région du Tonkpi, préfet du département de Man, et le Directeur régional de la santé du Tonkpi, Dr Tia Mamadou ont salué les actions de l’aînée des universités publiques du pays avant d’assurer ses responsables du bon usage des infrastructures offertes. Il en est de même pour le Directeur du CHR de Man Coulibaly Drissa qui s’est réjoui du choix porté sur son établissement et surtout de l‘implication de son personnel pour obtenir ces résultats salutaires.
Selon le professeur N’goran Kouakou Eliezer, professeur titulaire de biologie, option parasitologie et écologie parasitaire, à l’UFR de biosciences, de l’université Félix Houphouët Boigny, l’essai clinique qui a duré 5 ans, a consisté à rechercher chez les enfants de 3 mois à 6 ans une formulation adaptée au traitement de la bilharziose, formulation la plus efficace et la plus sûre. « Cet essai clinique a été réalisé en trois phases principales. La première a porté sur 420 enfants et a permis de trouver la dose et la formule qui permet de guérir des enfants atteints de bilharziose à plus de 80%. Cette dose a été également évaluée chez 300 enfants de Côte d’Ivoire et du Kenya pour confirmer l’efficacité et évaluer les effets indésirables. A l’issue de ce travail, nous pouvons dire que nous disposons d’une formulation adaptée au traitement des petits enfants atteints de bilharziose, un médicament qui est doux, sûr et efficace et sans effet secondaire grave », a-t-il indiqué.
Par cette découverte, l’université Félix Houphouët Boigny contribue à écrire l’histoire de cette ancienne maladie qui continue de faire des dégâts sur les continents africains, asiatiques et américains.
