Les populations autochtones et allogènes du village de Mahanan, dans la commune de Touba, se sont engagées, lundi 11 octobre 2021, à la paix, à travers la signature d’un mémorandum d’entente. C’était au cours de la restitution d’une étude sociologique des occupations foncières récentes du territoire de Mahanan par des allogènes venus de divers horizons, menée par Yatié Diomandé, Ingenieur Géomètre, spécialiste en développement rural et Expert en foncier.
Cette étude soutenue par le comité de développement dudit village, avait pour but de mieux connaître les occupations foncières, au niveau spatial, temporel, démographique et économique et proposer des mesures idoines pour une cohabitation pacifique entre allogènes et autochtones dont les rapports étaient tendus depuis plus de 15 ans de cohabitation.
À cette occasion, Yatié Diomandé a, à la lumière des textes qui régissent le foncier en Côte d’Ivoire, entretenu les populations sur le foncier. Avant de les inviter à une coexistence pacifique. « la terre ne doit pas constituée une source de conflit. Elle doit nous permettre de vivre sainement, elle doit nous permettre de faire le développement», a dit Yatié Diomandé.
Il a souhaité que l’exemple de Mahanan soit copié aussi bien dans toute la région du Bafing que dans le pays afin de préserver la paix entre les populations.
Pour sa part, l’imam Fofana Soualio a invité les filles et fils du village de Mahanan à œuvrer pour le bien-être et le développement du village car, a-t-il dit, nul ne viendra le faire à leur place. « Que chacun s’engage à respecter les textes et engagements pris et à éviter de brader les terres», a-t-il dit.
Il a terminé en exhortant les populations à adhérer au recensement général de la population et de l’habitat afin d’actualiser les données pour que le village puisse bénéficier des projets de développement.
Saluant cette initiative, Konan Kouadio Enoch et Sankara Amidou, respectivement chef de la communauté Baoulé et Burkinabè, se sont engagés pour la paix et à prendre une part active dans le développement du village.
L’étude réalisée par l’expert en développement rural, a permis d’identifier 264 chefs d’exploitation allogènes exploitant environ 1700 ha de terres rurales et cumulant une population totale d’environ 1400 personnes, soit plus de 4 fois la population du village.
Unies, les populations de Mahanan sont désormais déterminées et engagées fermement sur la voie de la paix et de la cohésion sociale pour amorcer un développement harmonieux du village.
Cette étude soutenue par le comité de développement dudit village, avait pour but de mieux connaître les occupations foncières, au niveau spatial, temporel, démographique et économique et proposer des mesures idoines pour une cohabitation pacifique entre allogènes et autochtones dont les rapports étaient tendus depuis plus de 15 ans de cohabitation.
Il a souhaité que l’exemple de Mahanan soit copié aussi bien dans toute la région du Bafing que dans le pays afin de préserver la paix entre les populations.
