Axe Biankouma – Sipilou : La route est coupée

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Un pont situé sur l’axe Biankouma Sipilou, juste après le village de Yorodougou a cédé le jour 08 Septembre 2022. Les populations ont fait ce triste constat de la rupture du pont de Yorodougou, localité située à 30 kilomètres de Sipilou au petit matin.

Cette situation est due aux pluies diluviennes qui s’abattent sur l’ensemble de la région, rendant quasi-impossible tout déplacement de part et d’autre sur les pistes. Et plus particulièrement sur cette route internationale qui relie la Côte d’Ivoire à la Guinée voisine.

Rappelons que le 6 juin 2020, le ministre ivoirien de l’équipement et de l’entretien routier, Amedé Kouakou a procédé à Sipilou au lancement des travaux de bitumage de l’axe Biankouma-Sipilou. Une action qui d’après lui, vient sortir la ville frontalière de l‘enclavement et propulser son développement.

Ce projet d’aménagement porte sur un linéaire de 70 kilomètres. « Il sera réalisé par l’entreprise Chinoise CCECC et est financé par la banque de développement de Chine (DBC), et permettra de disposer en 20 mois d’un tronçon routier flambant neuf qui fera oublier les chaos endurés sur cet axe. La structure de chaussée proposée permettra si l’entretien est correctement assuré d’écouler le trafic convenablement pendant plus de 15 ans », a-t-il expliqué. Il a aussi indiqué que le contrôle des travaux sera révélé au groupement Bnetd-Lbtp et l’Ageroute assure la maîtrise d’ouvrage déléguée.

Amédé Kouakou a par ailleurs rassuré la population de Sipilou que lors de ce projet, la ville va avoir 5 kilomètres de bitume et Biankouma aussi en aura autant. Cet axe dont les travaux démarrent est un puissant outil de développement qui regorge de fortes valeurs sociologiques et culturelles. Cet axe comme l’affirme le ministre chargé de l’entretien routier a surtout une forte valeur économique car, dit-il, « elle va améliorer l’écoulement des productions agricoles et minières pour un meilleur approvisionnement des zones de consommation et de transformation. Il permettra d’accélérer le processus d’intégration sous régionale en facilitant les échanges avec la Guinée voisine », a-t-il soutenu.

Quelques mois après, des machines sont déployées pour le démarrage des travaux. Mais cela n’a pas connu une longue durée. Les engins ont été retirés les uns après les autres et depuis lors, plus rien. La route est aujourd’hui en, piteux état. Et la population espère toujours que les travaux lancés en grande pompe le 6 juin 2020 pourront reprendre bientôt et faire renaître l’espoir d’un peuple qui a longtemps vécu dans des situations difficiles.

Kindo Ousseny

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