“L’unjci, 30 ans de lutte pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des journalistes : quel regard rétrospectif sur cet engagement résolu et quelles perspectives ?” . C’est le thème choisi par le comité exécutif de l’union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) avec à sa tête le président Jean Claude Coulibaly dans le cadre de la célébration de la 24ème édition du week-end des Ebony. Ainsi, les 24,25 et 26 février les journalistes de Côte d’Ivoire se sont donnés rendez-vous à Yamoussokro pour célébrer l’excellence autour de ce thème évocateur.
Venus de toutes les grandes régions de Côte d’Ivoire pour prendre part à cette célébration, les journalistes ont eu droit à trois jours de réflexion et de célébration. La journée du 24 février a été consacrée à la grande cérémonie d’ouverture suivie du panel de haut niveau à la fondation Félix Houphouët ; un grand concert a clos cette prière journée. Le second jour a quant à lui été meublé par le cross populaire en matinée suivi de la grande finale de la confraternité et la grande soirée, le dîner de célébration de l’excellence. Le jour 3 a été consacré à la sortie détente et de découverte au domaine Bini Pk51 autoroute du Nord.
Raphaël Tanoh, le meilleur des meilleurs
Les rideaux se sont refermés sur la 24e édition du week-end des Ebony 2022, dans la soirée du samedi 25 février 2023, à la Fondation Félix-Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix de Yamoussoukro, avec le sacre de Raphaël Tanoh du site web Nord-sud.info. Placé dans la catégorie presse en ligne, le meilleur journaliste de Côte d’Ivoire 2022 a remporté le Prix Jean-Pierre Ayé de la meilleure interview, le Prix Jérôme Diégou Bahi de la meilleure enquête puis celui de meilleur journaliste presse en ligne. Par ailleurs, Éric Coulibaly du média 7 info a été désigné meilleur journaliste télé, Marthe Akissi de Radio Côte d’Ivoire, meilleure journaliste radio et Émeline Péhé Amangoua de Fraternité Matin, meilleure journaliste presse écrite. Ils étaient 30 journalistes en lice: 13 dans la catégorie presse écrite, 4 dans la catégorie presse en ligne, 4 nominés catégorie télé, 4 présentateurs et 5 journalistes radio. Le meilleur journaliste a reçu comme récompense, un véhicule flambant neuf et plusieurs autres lots en nature, des mains du président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), Jean-Claude Coulibaly, soutenu par les ministres Amadou Coulibaly, président de la cérémonie et Sidiki Konaté, représentant le parrain, le président de l’assemblée nationale et de plusieurs partenaires de l’événement.
Le défi de l’heure, une impérieuse nécessité
La soirée des Ebony, soirée de célébration de l’excellence a permis aux différentes personnalités qui se sont succédées de se pencher sur la crise profonde que vivent les journalistes dans le monde singulièrement ceux de la Côte d’Ivoire. Malgré les avancées notables impulsées par le chef de l’Etat notamment en matière de liberté d’expression qui a permis à la Côte d’Ivoire de passer de la 159e place des pays protecteur et défenseur de la liberté de la presse en 2011 à la 32e place en 2022, les défis pour sortir le monde de la presse du marasme profond demeurent énormes. C’est ce qui a poussé, le président de l’Unjci lors de son intervention a indiqué que 30 ans après depuis la création de l’Unjci, la journée de réflexion a permis de poser le diagnostic sans vernis de la situation. Avant d’esquisser des pistes de solution face aux défis de l’heure. Cela se fera, à l’en croire, dans l’union véritable. « Les incompréhensions en notre sein ont gravement menacé la cohésion en notre sein. Grâce à la médiation de nos sages et certains aînés, la tempête qui secouait la maison commune est en train de s’estomper. Je réitère mon Appel à l’union à la fraternité et à la confraternité. Les élections sont derrière nous, en revanche les défis auxquels notre corporation est confrontée sont d’actualité brûlante. C’est ensemble que nous devons y faire face, c’est par notre cohésion que nos doléances présentées au gouvernement seront examiné », a-t-il souhaité.
Le ministre de la communication et de l’économie numérique, Amadou Coulibaly a pour sa part félicité l’Unjci qui continue sa marche progressive dans l’amélioration des conditions de vie des journalistes, credo du chef de l’Etat Alassane Ouattara. Et cela à travers la rente viagère aux seniors de la presse, à travers la libéralisation de l’espace audiovisuel, l’institution de la carte de journaliste professionnel et des professionnels de la communication, la mise en place des instances de régulation du secteur et les dispositions juridiques de protection de la liberté de la presse et la création très récente de l’ASDM. « L’information est au cœur de notre société, de notre vivre ensemble, le chef de l’Etat en s’investissant dans l’amélioration des conditions de vie des acteurs des médias prolonge davantage l’ère entamée par le père fondateur en y ajoutant sa marque », a-t-il indiqué. Pour redorer le blason du secteur de la presse dans le monde qui est plongé dans un marasme profond dû aux grandes mutations, tant dans le mode de production, que de consommation de menu médiatique du moment, le ministre Amadou Coulibaly a indiqué que cela impose des modifications du cadre réglementaire de la presse et la communication audiovisuelle. Et cela à travers les règles d’éthique et déontologie qu’eux même se sont fixés. Il les a cependant exhorté à plus de professionnalisme en revenant aux fondamentaux qui régissent la mission du journaliste professionnel. Toutefois, parlant de liberté de la presse, le patron de la communication a indiqué que la Côte qui est passée de la 159e place des pays protecteur et défenseur de la liberté de la presse en 2011 à la 32e place se doit d’améliorer ce résultat d’au moins 10 points en rentrant dans le top 20. « Nous avons l’impérieux devoir de sauver le secteur de la presse. Car elle est consubstantielle à l’existence de notre société. L’information est l’affaire des professionnels, la vérification du fait est l’arme absolue c’est pour cela qu’il faut revenir aux fondamentaux et faire de la gestion une affaire des professionnels », a-t-il terminé.
Le représentant du parrain, le président de l’assemblée nationale Adama BICTOGO, le vice-président Konate Sidiki a encouragé pour sa part les journalistes à la culture de l’excellence en privilégiant la cohésion et le vivre ensemble entre eux pour qu’ils soient mieux entendus.
Doumbia Seydou Badian
Palmarès Ebony 2022
Prix spéciaux
Prix de lutte contre le travail des enfants : Doga Dogoui
Agro-Industrie : Faustin Ehouman
Promotion des droits de l’homme : Danielle Tiemele, Aip
Le danger des pneus usagers
Promotion du Transport : Amy Sissoko RTI 1,
La fraude sur l’électricité, prix Cie : Mamadou Kanate Fraternité Matin,
Venus de toutes les grandes régions de Côte d’Ivoire pour prendre part à cette célébration, les journalistes ont eu droit à trois jours de réflexion et de célébration. La journée du 24 février a été consacrée à la grande cérémonie d’ouverture suivie du panel de haut niveau à la fondation Félix Houphouët ; un grand concert a clos cette prière journée. Le second jour a quant à lui été meublé par le cross populaire en matinée suivi de la grande finale de la confraternité et la grande soirée, le dîner de célébration de l’excellence. Le jour 3 a été consacré à la sortie détente et de découverte au domaine Bini Pk51 autoroute du Nord.
Les rideaux se sont refermés sur la 24e édition du week-end des Ebony 2022, dans la soirée du samedi 25 février 2023, à la Fondation Félix-Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix de Yamoussoukro, avec le sacre de Raphaël Tanoh du site web Nord-sud.info. Placé dans la catégorie presse en ligne, le meilleur journaliste de Côte d’Ivoire 2022 a remporté le Prix Jean-Pierre Ayé de la meilleure interview, le Prix Jérôme Diégou Bahi de la meilleure enquête puis celui de meilleur journaliste presse en ligne. Par ailleurs, Éric Coulibaly du média 7 info a été désigné meilleur journaliste télé, Marthe Akissi de Radio Côte d’Ivoire, meilleure journaliste radio et Émeline Péhé Amangoua de Fraternité Matin, meilleure journaliste presse écrite. Ils étaient 30 journalistes en lice: 13 dans la catégorie presse écrite, 4 dans la catégorie presse en ligne, 4 nominés catégorie télé, 4 présentateurs et 5 journalistes radio. Le meilleur journaliste a reçu comme récompense, un véhicule flambant neuf et plusieurs autres lots en nature, des mains du président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), Jean-Claude Coulibaly, soutenu par les ministres Amadou Coulibaly, président de la cérémonie et Sidiki Konaté, représentant le parrain, le président de l’assemblée nationale et de plusieurs partenaires de l’événement.
La soirée des Ebony, soirée de célébration de l’excellence a permis aux différentes personnalités qui se sont succédées de se pencher sur la crise profonde que vivent les journalistes dans le monde singulièrement ceux de la Côte d’Ivoire. Malgré les avancées notables impulsées par le chef de l’Etat notamment en matière de liberté d’expression qui a permis à la Côte d’Ivoire de passer de la 159e place des pays protecteur et défenseur de la liberté de la presse en 2011 à la 32e place en 2022, les défis pour sortir le monde de la presse du marasme profond demeurent énormes. C’est ce qui a poussé, le président de l’Unjci lors de son intervention a indiqué que 30 ans après depuis la création de l’Unjci, la journée de réflexion a permis de poser le diagnostic sans vernis de la situation. Avant d’esquisser des pistes de solution face aux défis de l’heure. Cela se fera, à l’en croire, dans l’union véritable. « Les incompréhensions en notre sein ont gravement menacé la cohésion en notre sein. Grâce à la médiation de nos sages et certains aînés, la tempête qui secouait la maison commune est en train de s’estomper. Je réitère mon Appel à l’union à la fraternité et à la confraternité. Les élections sont derrière nous, en revanche les défis auxquels notre corporation est confrontée sont d’actualité brûlante. C’est ensemble que nous devons y faire face, c’est par notre cohésion que nos doléances présentées au gouvernement seront examiné », a-t-il souhaité.
Le ministre de la communication et de l’économie numérique, Amadou Coulibaly a pour sa part félicité l’Unjci qui continue sa marche progressive dans l’amélioration des conditions de vie des journalistes, credo du chef de l’Etat Alassane Ouattara. Et cela à travers la rente viagère aux seniors de la presse, à travers la libéralisation de l’espace audiovisuel, l’institution de la carte de journaliste professionnel et des professionnels de la communication, la mise en place des instances de régulation du secteur et les dispositions juridiques de protection de la liberté de la presse et la création très récente de l’ASDM. « L’information est au cœur de notre société, de notre vivre ensemble, le chef de l’Etat en s’investissant dans l’amélioration des conditions de vie des acteurs des médias prolonge davantage l’ère entamée par le père fondateur en y ajoutant sa marque », a-t-il indiqué. Pour redorer le blason du secteur de la presse dans le monde qui est plongé dans un marasme profond dû aux grandes mutations, tant dans le mode de production, que de consommation de menu médiatique du moment, le ministre Amadou Coulibaly a indiqué que cela impose des modifications du cadre réglementaire de la presse et la communication audiovisuelle. Et cela à travers les règles d’éthique et déontologie qu’eux même se sont fixés. Il les a cependant exhorté à plus de professionnalisme en revenant aux fondamentaux qui régissent la mission du journaliste professionnel. Toutefois, parlant de liberté de la presse, le patron de la communication a indiqué que la Côte qui est passée de la 159e place des pays protecteur et défenseur de la liberté de la presse en 2011 à la 32e place se doit d’améliorer ce résultat d’au moins 10 points en rentrant dans le top 20. « Nous avons l’impérieux devoir de sauver le secteur de la presse. Car elle est consubstantielle à l’existence de notre société. L’information est l’affaire des professionnels, la vérification du fait est l’arme absolue c’est pour cela qu’il faut revenir aux fondamentaux et faire de la gestion une affaire des professionnels », a-t-il terminé.
