Man/ A l’initiative du CNDHCI : Les influenceurs invités respect des droits de l’homme

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La représentation régionale de la commission nationale des droits de l’homme de Côte d’Ivoire du Tonkpi a initié ce mardi 26 mars 2024 un forum des droits de l’homme. Cette activité a été l’occasion pour la commission régionale des droits de l’homme de sensibiliser les influenceurs et les usagers des réseaux sociaux sur les interactions entre le phénomène d’influenceur et influenceuse et les droits de l’Homme. A travers un débat instructif, les participants ont été instruits sur les stratégies à adopter pour éviter de se retrouver hors la loi. Les échanges se sont déroulés autour du thème « Les Droits de l’Homme à l’épreuve du phénomène des influenceurs en Côte d’Ivoire ».

Le président de la commission régionale des droits de l’homme de Man, Kefa Béko Adolphe a indiqué que les contenus diffusés par les influenceurs constituent souvent à bien des égards, des sources d’atteintes à des principes fondamentaux des Droits de l’Homme. C’est pourquoi dit-il, « ce forum est initié en vue d’ouvrir un espace de débat entre les participants, les spécialistes de la question et les organisations des droits de l’Homme ; faire le point sur les droits de l’Homme remis en cause par certains messages des influenceurs et influenceuses; situer leur responsabilité au regard de la loi ; partager des pistes de réflexions et solutions pour un meilleur respect des droits de l’Homme par les influenceurs et influenceuses ».

A Man, l’activité a mobilisé autour des officiers des droits de l’homme, des professionnels des médias, des animateurs des plateformes sur les réseaux sociaux, des influenceurs et des responsables d’organisations de jeunesse.

Les débats ont permis aux participants de se partager les textes de lois réprimant les infractions sur les réseaux sociaux et le secteur des médias notamment la loi de 2022-978 du 20 décembre 2022 modifiant la loi n°2017-867 du 27 décembre 2017 portant régime juridique de la presse et la loi 2013-451 du 19 juin 2013 relative au cyber criminalité.Les participants ont été invités à s’approprier ces textes de loi y compris le code d’éthique et de déontologie du journaliste ivoirien, afin de se mettre à l’abri des déboires judiciaires.

Les participants se sont rendu compte que le déficit de formation et le manque de connaissance des textes de loi font que certains influenceurs tombent sous le coup de la loi. C’est pourquoi, au cours des travaux, plusieurs recommandations ont été faites. Il s’agit entre autres, d’organiser les influenceurs en groupements d’intérêts professionnels, créer un organe de régulation du secteur, mettre en place un code d’éthique de de déontologie calqué sur le modèle de la presse ivoirienne. Initier des séances de formations des animateurs des plateformes et des influenceurs sur les textes de loi qui régissent le secteur de la communication.

Kindo Ousseny à Man

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