Sous l’impulsion de la Commissaire divisionnaire major Touré Mabonga, Directrice générale de la Direction de la Police des Stupéfiants et des Drogues (DPSD), l’antenne régionale d’Aboisso, dirigée par Madame le Commissaire de police France Irma Behou, a conduit une série d’opérations majeures contre le trafic de stupéfiants et les médicaments de qualité inférieure et falsifiée (MQIF). Menées du 19 au 26 janvier 2025, ces interventions ont touché plusieurs localités de la région du Sud-Comoé, notamment Aboisso, Grand-Bassam, Adiaké, et Bonoua.
Ces opérations, qui s’inscrivent dans le cadre des missions de lutte contre les stupéfiants, ont permis des résultats remarquables. À Adiaké, une quantité impressionnante de 1,125 tonnes de MQIF a été saisie, mettant un frein à un trafic qui menaçait la santé publique. À Aboisso, les forces de l’ordre ont démantelé deux fumoirs situés aux quartiers Désert et TP Résidentiel, récupérant du cannabis et des substances psychotropes telles que TramaKing et Tradolan. Par ailleurs, deux individus ont été interpellés à Bonoua dans un fumoir du quartier Résidentiel, où de l’héroïne et de la cocaïne étaient dissimulées.
Pour Madame le Commissaire France Irma Behou, ces résultats traduisent l’efficacité de la stratégie adoptée par la DPSD dans la région. « Ces opérations visent à assainir notre société en éliminant les réseaux criminels qui mettent en péril la santé et la sécurité de nos populations. Nous déplorons l’ampleur des substances saisies, mais cela renforce notre détermination à poursuivre la lutte », a-t-elle affirmé.
La Directrice de l’antenne régionale a aussi insisté sur l’importance d’une collaboration accrue avec les populations locales. Selon elle, les renseignements fournis par les citoyens ont été déterminants pour le succès de ces opérations. « La contribution des populations est essentielle. Nous encourageons tous les citoyens à signaler les comportements suspects, tout en les rassurant sur la protection de leur anonymat », a-t-elle déclaré.
Madame France Irma Behou a appelé à une synergie d’actions entre les forces de l’ordre et les habitants. Elle a rappelé que la DPSD dispose de mécanismes robustes pour assurer la confidentialité des sources d’information. « Chaque information que nous recevons est traitée avec la plus grande discrétion. Cette confiance mutuelle est un élément clé pour vaincre ce fléau qui gangrène nos sociétés », a-t-elle ajouté.
Les actions de la DPSD dans le Sud-Comoé ne se limitent pas aux opérations répressives. La sensibilisation et la prévention occupent une place importante dans leur stratégie. Des campagnes d’information sont régulièrement organisées dans les écoles, les marchés et les lieux publics pour éduquer les populations sur les dangers des stupéfiants et des MQIF.
En outre, les autorités locales, notamment le corps préfectoral et les chefs traditionnels, ont été souvent sollicités pour renforcer l’impact des opérations sur le terrain. « La lutte contre les drogues et les médicaments falsifiés doit être l’affaire de tous. Nous avons besoin d’une mobilisation collective pour protéger notre jeunesse et nos familles », a martelé le Commissaire Behou.
Alors que le bilan de cette semaine d’interventions est encourageant, les forces de l’ordre restent vigilantes. Madame le Commissaire a assuré que d’autres opérations sont en préparation pour cibler les points stratégiques encore actifs dans la région. « Nous ne relâcherons pas nos efforts tant que les criminels ne seront pas traduits en justice et que les réseaux ne seront pas démantelés », a-t-elle conclu avec fermeté.
