Mercredi 4 juin 2025, le village de Bontoma, situé dans la sous-préfecture de Guintéguéla, a abrité une campagne de sensibilisation environnementale. Une vingtaine de leaders d’opinion, dont trois femmes, ont pris part à une séance d’IEC (Information, Éducation, Communication) organisée par l’OIPR (Office Ivoirien des Parcs et Réserves), dans le but de renforcer l’engagement communautaire en faveur de la préservation du Parc National du Mont Sangbé (PNMS).
Conduite par le Chef de Secteur (CS), le capitaine Guillaume KOUAKOU, l’équipe de l’OIPR comptait également le Sergent KOUAKOU Lebeni et l’élève sous-officier TIMITE Stéphanie. Ensemble, ils ont partagé des informations essentielles sur l’importance des aires protégées, les services écosystémiques qu’elles rendent — notamment la régulation du climat, la préservation de la biodiversité et la disponibilité de l’eau — mais aussi les sanctions prévues en cas d’atteinte à ces espaces.
L’un des moments forts de cette séance a été la présentation du Prix Vert, édition 2025, une initiative qui récompense les villages engagés dans la protection de l’environnement. Le Capitaine Guillaume KOUAKOU, chef secteur Sangbé 2, a expliqué les critères d’éligibilité : implication communautaire, réduction des feux de brousse, protection de la faune, et activités durables. Il a encouragé Bontoma à maintenir son élan écologique pour figurer parmi les prétendants au prochain prix.
L’intervention des agents de l’OIPR a été vivement saluée par les participants. La population de Bontoma, reconnaissante des efforts continus déployés par l’OIPR en faveur de leur localité, a exprimé son soutien total à la cause environnementale. Elle a réaffirmé son attachement au Parc national du Mont Sangbé, joyau naturel de la région, et pris l’engagement de le protéger contre toute forme de dégradation.
Portée par une conscience collective grandissante, Bontoma veut aujourd’hui incarner un modèle de village éco-responsable. « Nous nous engageons à sensibiliser davantage nos jeunes, à dénoncer les actes illicites et à valoriser notre environnement », a déclaré Dosso Mekoma, porte-parole de l’Association villageoise pour la conservation et le développement (AVCD), à l’issue de la rencontre.
En se positionnant d’ores et déjà comme un sérieux candidat pour le Prix Vert 2025, Bontoma prouve que la conservation du patrimoine naturel est l’affaire de tous. Un exemple inspirant qui montre que la préservation des aires protégées passe d’abord par l’implication sincère des communautés locales.
