La ville de Bondoukou a accueilli, les 9 et 10 juillet 2025, le deuxième atelier de suivi trimestriel du Plan d’Opérations (PO) 2025 du Parc national de la Comoé. Organisée par la Direction de Zone Nord-Est de l’Office Ivoirien des Parcs et Réserves (OIPR), cette rencontre a rassemblé 32 participants issus de l’administration locale, de la société civile, du milieu universitaire, des médias communautaires et des partenaires techniques.

L’objectif principal était d’évaluer l’exécution des activités programmées pour le deuxième trimestre de l’année. À l’issue des échanges, le taux d’exécution global a été estimé à 66 %, avec un Taux de Réalisation Attendue (TRA) de 43 % et un Taux de Réalisation Effective (TRE) de 29 %. Un résultat jugé encourageant, bien que certains retards aient été signalés, notamment dans la mise en œuvre du Programme 2, axé sur l’appui aux populations riveraines.
Les participants ont noté le faible niveau de réalisation des infrastructures sociales de base (ISB) et des barrages agropastoraux, ainsi que l’avancement lent de la construction du siège de la Direction de Zone Nord-Est (DZNE). Autre point d’attention : l’absence de formations prévues pour les agents sur les activités écotouristiques, alors que le potentiel du parc dans ce domaine est considérable.

L’atelier a également été l’occasion de valoriser les efforts de recherche et de sensibilisation. M. Kouassi Konan Siémo Aubin, doctorant à l’Université Péléforo Gon Coulibaly, a présenté les premiers résultats d’une étude sur l’impact du réchauffement climatique sur la flore du parc. De son côté, M. N’Guessan Konan Honoré, animateur à la radio Seneyo de Dabakala, a dressé le bilan des campagnes de sensibilisation menées en partenariat avec les radios locales.
Au terme des travaux, des recommandations concrètes ont été formulées pour améliorer l’exécution du plan d’opérations. Tous les acteurs ont réaffirmé leur engagement pour une gestion plus rigoureuse et concertée du parc, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Cet atelier confirme l’importance d’un suivi régulier et collaboratif pour préserver durablement le plus grand des joyaux écologiques de la Côte d’Ivoire.
Une correspondance de Diakité Magbè Bamba à Bouna