Quartier Kôkô à Man: Des mineures victimes d’attouchements, un suspect arrêté

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Depuis le mardi 10 juin 2025, une affaire alarmante secoue actuellement le quartier Kôkô dans la commune de Man, où plusieurs fillettes, âgées de 7 à 11 ans, auraient été victimes d’attouchements. Un jeune homme, identifié comme A K, 25 ans, aide-boucher et ressortissant de la sous-région, a été interpellé et placé sous mandat de dépôt dans le cadre de cette affaire sensible.

Les faits ont été mis au jour de manière fortuite. Une dame de passage a été alertée par une conversation entre plusieurs fillettes se plaignant de douleurs intimes. L’une d’elles aurait confié : “Ça me fait mal”, à quoi une autre aurait répondu : “C’est moi aussi, c’est ce qu’il a fait l’autre jour-là. Il me fait aussi mal.” Les enfants, en parlant, désignaient le bas de leur ventre, suggérant des atteintes au niveau de leurs parties génitales.

La dame, face à ces révélations troublantes, a su gagner la confiance des enfants. Après quelques hésitations initiales, les fillettes ont fini par désigner un homme qui, selon leurs dires, les accompagnait régulièrement dans l’arrière-cour pour leur faire subir des attouchements. C’est ainsi que la dame a conduit les enfants chez leurs parents pour rapporter les faits.

Rapidement, l’information s’est propagée dans le voisinage. Les parents, sous le choc, ont confronté leurs enfants. Le groupe d’enfants fréquentant les mêmes aires de jeux a été reconstitué, permettant d’identifier formellement le mis en cause. A K a ensuite été appréhendé par des riverains et remis aux autorités policières.

Suite à son interpellation, les fillettes ont été orientées vers un centre social pour une prise en charge psychologique, puis vers le Centre hospitalier régional pour des examens médicaux approfondis. Sur un groupe initial de 13 fillettes, 11 ont été identifiées comme potentielles victimes, et 7 d’entre elles ont subi des examens médicaux. Les résultats des examens révèlent quatre cas “positifs” d’attouchements, avec une “défloration ancienne” constatée par le médecin traitant dans plusieurs cas. Les trois autres cas examinés ne présentaient pas de signes d’atteinte physique.

A K, interrogé par les enquêteurs, nie en bloc les accusations portées contre lui. Cependant, les éléments recueillis et les témoignages des jeunes victimes ont été jugés suffisamment probants pour justifier son placement sous mandat de dépôt. L’enquête se poursuit sous la direction du procureur.

Cette affaire souligne l’importance de la vigilance de tous face à de tels agissements et rappelle la nécessité de protéger nos enfants. Les autorités judiciaires poursuivent leurs investigations pour faire toute la lumière sur ces faits graves et garantir que justice soit rendue aux jeunes victimes.

Kindo Ousseny

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