La campagne intermédiaire café-cacao lancée le 1er avril dernier prend fin le 30 septembre prochain. Dans les régions du Tonkpi et du Bafing, si dans l’ensemble tout semble se dérouler comme sur des roulettes le directeur régional du Conseil Café-Cacao (CCC), Silué Seydou, a indiqué dans un entretien accordé à man-ville.net que des difficultés continuent d’ émailler la commercialisation.
Selon le représentant du CCC, Silué Seydou, des opérateurs clandestins, c’est à dire ne disposant d’aucun titre continuent d’infester le terrain. Il en est de même, indique t il, pour nombre de producteurs qui foulent au pied le dispositif de commercialisation.”On a toujours dit que le cacao s’achète avec des reçus. Mais malheureusement, nous avons des producteurs qui vendent leurs produits sans réclamer de reçus”, déplore t il. Toute chose qui, poursuit il, favorise la fuite des productions vers les régions voisines voire vers les pays limitrophes.
Autre grain de sable dans la machine du Conseil au niveau de la direction régionale, c’est le refus de collaboration des paysans avec le Conseil quand au non respect du prix bord champ.” Quand nous avons des rumeurs de non respect du prix dans une localité, on s’y rend. Mais on constate, sur place que les paysans préfèrent couvrir les acheteurs. Ça devient difficile pour nous d’agir. Mais toutefois que cela s’est avéré, nous avons été intransigeant envers les fraudeurs”, révèle t il.
Silue Seydou de s’interroger sur l’attitude de ces producteurs qui vendent en deçà du prix fixé par le gouvernement.” Souvent je me pose plusieurs questions. On dit le prix est fixé à 700, 750 FCFA; le planteur dit:”c’est peu”. Mais pourquoi accepter moins que les montants fixés?”, s’interroge t il.
Enfin, un autre problème qui gène la commercialisation du café et du cacao dans la délégation régionale concerne le difficile accès aux zones de production, compliquant du coup l’écoulement des produits.” Malgré les efforts déployés pour reprofiler les routes par le Conseil de nombreuses localités demeurent inaccessibles”, fait savoir Silué Seydou.
Selon le représentant du CCC, Silué Seydou, des opérateurs clandestins, c’est à dire ne disposant d’aucun titre continuent d’infester le terrain. Il en est de même, indique t il, pour nombre de producteurs qui foulent au pied le dispositif de commercialisation.”On a toujours dit que le cacao s’achète avec des reçus. Mais malheureusement, nous avons des producteurs qui vendent leurs produits sans réclamer de reçus”, déplore t il. Toute chose qui, poursuit il, favorise la fuite des productions vers les régions voisines voire vers les pays limitrophes.
