Ce lundi 04 février 2019, le maire de la commune de Man a procédé au lancement du processus de déguerpissement de l’axe principal de la ville. L’objectif de cette opération est de faciliter la circulation des personnes et des biens.
Le maire de la commune de Man, Aboubacar Sidiki Fofana est lui-même descendu sur le terrain pour sensibiliser les transporteurs et les commerçants afin d’obtenir leur adhésion au processus.
Il a indiqué que cette opération ne vise personne. Elle a pour objectif de libérer la voie principale et faciliter la circulation dans la ville de Man. « Cette opération vise à mettre un terme aux stationnement anarchique et garantir la fluidité routière dans la ville », a précisé le premier magistrat de la commune.
Selon lui, les gros camions seront autorisés à stationner devant les magasins à partir de 18h pour déchargé leurs bagages. Quant aux mini cars et autres véhicules de transport en commun, sont seulement autoriser à stationner pour faire descendre leurs passagers. Ceux appelé communément Gbaka sont désormais priés d’aller stationner dans les gares pour prendre leurs passagers et non en bordure de la grande voie.
Pour cette opération, la police nationale et la police municipale sont mobilisées pour le premier jour. Plus tard, vers 10h, le préfet de la région du Tonkpi, préfet du département de Man Soro Kayaha Jerôme a rejoint le maire de Man et son équipe sur le terrain pour les soutenir dans cette opération qui vise à apporter un mieux-être aux populations de Man.
Rappelons que ces dernières années, la ville de Man est en proie à plusieurs formes de désordre liés aux stationnements anarchiques des véhicules de tous genres sur la principal de la ville. En plus, des camions, la divagation des animaux dans la ville reste un autre défi à relever par le nouveau maire de la commune de Man.
Dans la capitale régionale du Tonkpi, les bœufs et les moutons divaguent parfois sans berger, mettant en danger la vie des populations. En son temps, l’ancien maire de la commune de Man avait pris un certain nombre d’arrêtés pour mettre un terme à cette situation peu recommandable. Mais toutes ces initiatives n’ont jamais connu un début d’application. Pas même les sabots annoncés et achetés par l’ancienne municipalité n’ont connu un début d’usage.