Le problème de routes dans la région du Tonkpi devient de plus en plus criard dans bons nombres de villes et villages. Entre absence de bitumes et délabrement des pistes rurales, la région du Tonkpi souffre de ces routes. Parmi celles-ci, l’axe Gbonne -Gandié. Long seulement de 6km, parcourir cette route relève du parcours du combattant.
Nous quittons Gbonne pour Gandié aux environs de 12h45. 30 minutes plus tard, nous arrivons dans le premier village qui est Diané. De Gbonne à Diané la route est un peu plus praticable. Mais le calvaire véritable commence entre Diané et Ourené, une piste étroite et disproportionnée.
Les trous que nous évitons sont légions à tel enseigne que nous avions failli avoir une panne. À Ourené, nous ne sommes pas au bout de nos peines. C’est là que notre supplice va s’accroitre. Nous roulons quelques minutes et nous voici sur une colline. Laquelle colline est pleine de cailloux et de graviers, de trous béants qui obligent les chauffeurs à nous faire descendre du véhicule que nous poussons pour aider à monter.
Les pierres jonchées le long de la route créent d’énormes désagréments aux pare-chocs de notre 4×4. Et pis, sur cette colline, la route est si étroite qu’un motocycliste qui vient dans le sens contraire est obligé de se frayer un chemin dans la broussaille pour poursuivre sa route.
Franchir ce tas de pierres sur une colline dénote du courage et de l’acharnement du chauffeur. Pour une distance de 6 km, nous avons mis une heure. Car, obligé à maintes reprises de descendre de notre véhicule.
S’il y’a une chose qui fascine et fait oublier, un temps soit peu la fatigue, c’est le paysage pittoresque fait de montagnes.
Vivement que le conseil régional et l’Ageroute planche sur cette zone qui, a t on appris, est une zone de forte production agricole.
Doumbia Seydou Badian