Retour sur le carnet de voyage Man – Bobo-Dioulasso

Temps de lecture : 2 minutes

07 Journalistes de man-ville.net en formation à Bobo-Dioulasso

Long d’environ 500 km sur bitume, le voyage est fastidieux. On prend le départ à Bouaké à 6h30 pour arriver à 17h, soit près de 10h de temps.

La végétation et le climat 
À partir de Bouaké, la végétation se rabougrie jusqu’à Bobo-Dioulasso qui est la plus grande ville du sud-ouest burkinabé et capitale économique du pays des hommes intègres. C’est une zone de savane herbeuse contenant des arbres et beaucoup d’arbustes. Présentement, nous sommes ici en période de forte chaleur. La pluie n’a pas encore atteint un grand niveau. Mais la verdure reste présente.

La sécurité au top 
Tout le long du trajet, la sécurité n’est pas du tout négligée. De Bouaké à la frontière ivoirienne de Larelaba, les passagers sont sommés d’éteindre leurs téléphones portables. A bord de chaque car est installé un élément armé des formes armées de Cöte d’Ivoire. Sécurité oblige, car dit-on, l’axe Katiola – Larelaba est souvent parsemé de braquages. À l’intérieur du Burkina Faso, les forces de sécurité sont également en alerte maximale. Les passagers descendent du car 5 fois de suite pour contrôle d’identité avant d’atteindre Bobo-Dioulasso.

Le Faso : Un véritable exemple d’intégrité

Aucun racket n’est opéré ni sur les étrangers à fortiori sur les ressortissants Burkinabè. Le vol ne semble pas dans les mœurs ici. Pour exemple, le car a été rattrapé par un monsieur alors que nous étions sortis de Banfora. L’homme était uniquement venu remettre le téléphone portable d’un passager qui l’avait oublié à la gare. Imaginez ce qui adviendrait à un tel portable sous d’autres cieux…

 

Au Burkina, on appelle “Naaba” toute personne de rang supérieur, une autorité, un roi. A notre arrivée à Bobo Dioulasso, un service d’accueil est mis en place. Très vite, chaque journaliste est logé dans une chambre ventilée au Centre Abel Sanon plus connu par les Bobolais sous l’appellation de CAS. Dans la nuit, les noctambules par les journalistes de Man ont pris Bobodioulasso en compte à la découverte de ce hub économique ouest africain, surement qu’à leur retour nos lecteurs seront mieux instruits sur les merveilles de la capitale économique du pays des hommes intègres.

Kindo Ousseny ey Bayo de Bayo Alias Mandé Adam’s

 

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