Man / Les gestionnaires des sites classés patrimoines mondiaux en conclave

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Une vingtaine de pays étaient réunis du 12 au 14 Février à Man, sous l’égide de l’Unesco, pour un atelier sur la gestion efficace des patrimoines mondiaux transfrontaliers. Ce qui est une première en Afrique.

Cet atelier avait tout son sens

Pour Anne Lemaistre, chef de bureau Unesco, cet atelier a été initié dans l’optique de trouver des solutions idoines pour faciliter la gestion des sites de l’Unesco dans les différentes frontières. « Nous avons décidé de réunir tous les gestionnaires des sites du patrimoine mondial en Afrique pour partager nos expériences sur la nécessité de bien gérer nos frontières. La gestion des sites à nos frontières sont parfois source de conflits et créent beaucoup de désagréments », a-t-elle déclaré. 

Le choix du mont nimba n’est pas fortuit. À l’en croire, cette réserve qui est à cheval entre la Côte d’Ivoire et la Guinée fait partie du patrimoine mondial en péril. « Le mont Nimba a été classé patrimoine mondial en péril. D’où la nécessité de trouver des solutions pour que le mont Nimba sorte de ce rang. Cela  nécessite une gestion collégiale entre le Cegen et l’Oipr afin de protéger l’environnement et pour un développement durable », a-t-elle ajouté.

La Guinée et la Côte d’Ivoire représentés respectivement par
le Cegen et l’Oipr se sont engagés à travailler de concert pour permettre à la réserve du mont nimba de sortir de la liste des patrimoines en péril.

«Pour réussir cette volonté il faut que nous soyons appuyés tant au plan scientifique, au plan matériel, financier et en termes de ressources humaines. Il faut aussi faire une sensibilisation de masse et échanger avec les populations riveraines pour leur dire la nécessité de bien gérer cette réserve pour le bien de nos États », a souhaité Papa Cécé Condé, directeur du Cegen.

Au nom du ministre de l’Environnement et du développement durable, le préfet de Danané, par ailleurs président du comité local de gestion du Mont nimba, Diarra Abdoul Karim a indiqué que cet atelier a permis de créer un comité de gestion entre les pays frontaliers et développer des activités pérennes.

Doumbia Seydou Badian 

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