Les jeunes du Mouvement des Focolari ont initié une marche pour la paix le samedi 04 mai 2019. Autour du thème « Être tous des protagonistes ».
Prévu pour 7h30, c’est finalement à 08h que la randonnée a commencés à partir de la paroisse sainte Marie de Man-Doyagouiné. « Cette marche, c’est pour sensibiliser nos jeunes pour le bien fait de la paix. Vivre en paix pour la paix, c’est quelque chose d’utile pour tous, aussi bien les jeunes que les personnes âgées » a expliqué Basile Fotso, un des initiateurs de la marche. Pour lui, il s’agit à travers cette marche d’incarner la paix, et surtout avoir un comportement de paix et agir pour la paix.
Tous vêtus de blanc, couleur symbolisant la paix, les marcheurs ont marqué une halte au niveau de l’escadron mobile de la gendarmerie ou une prière a été dite pour la sécurité en Côte d’Ivoire et dans le monde. Ils ont aussi prié pour tous les corps armés et les autorités du pays. Ils ont ensuite poursuivi leur itinéraire pour marquer une pause au niveau du cimetière municipal. Là, ils ont prié pour les morts, nos devanciers pour qu’ils continuent d’intercéder pour la paix dans le monde.
La marche s’est poursuivie et au niveau du collège catholique saint martyr de l’Ouganda, une autre prière a été dite pour les élèves, les étudiants et les enseignants afin que ceux-ci adoptent un comportement de paix et surtout que cela soit une réalité dans les établissements scolaires.
Toujours sur l’itinéraire indiqué, un arrêt a été marqué au niveau de la forêt sacrée de Gbêpleu. Les randonneurs ont prié pour la préservation de l’environnement et la protection de notre cadre de vie. « Là où nous vivons, nous devons faire en sorte de garder l’environnement propre », a-t-il souligné. La marche s’est poursuivie via le carrefour « Les Cascades » pour s’achever au centre Mariapoli victoria Focolari. Sur ce site la prière finale a été dite pour la paix dans le monde. « Nous prions pour que là où il y a la guerre ou des velléités de conflit, les gens puissent s’unir pour œuvrer à l’avènement d’une paix durable », a-t-il relevé. C’est donc à la fois épuisé et satisfaits d’avoir accompli une œuvre utile pour l’humanité que les marcheurs se sont séparés sous le coup de 11 heures.