Sipilou / Des gisements de nickel, de cuivre, de cobalt découverts

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Après l’inauguration de l’usine de lixiviation en cuve de la société des mines d’Ity aux côté du premier ministre, le ministre des mines et de la géologie, Jean-Claude Kouassi s’est rendu à à Yêpleu dans la sous-préfecture de Yorodougou dans le département de Sipilou sur le site minier de la compagnie Samanckel, le vendredi 10 mai dernier. Sur place,  le ministre ivoirien des mines et de la géologie Jean Claude Brou a été informé par les responsables de Samanckel de nouvelles découvertes de gisement de Nickel, de cuivre et de cobalt à Yêpleu, Samapleu et Bounta.

De quoi réjouir le ministre Jean Claude Brou qui a salué ces nouvelles découvertes qui ont été possibles grâce à un nouvel équipement d’exploration géophysique utilisé pour la première fois en Côte d’Ivoire, appelé le Typhoon. «Avec le Typhoon on peut explorer jusqu’à deux km de profondeur. Nous sommes heureux d’accueillir cette technologie révolutionnaire en Côte d’Ivoire. Quand on fait l’exploration avec le Typhoon rien n’est détruit. Il n’y a aucun impact sur l’environnement car tout se passe en profondeur », a expliqué le ministre Jean Claude Kouassi. Selon lui, ce nouvel équipement permet aussi de gagner en temps.

Si pour les deux autres minerais l’estimation de la réserve n’a pas été dévoilée, les explorateurs de Samanickel ont indiqué que le sous-sol de Yêpleu et Samapleu regorge environ 60 millions de tonne de réserve de Nickel. Le cuivre et de cobalt dans le secteur 1 de Yepleu ont été découverts à 550 mètres de profondeur. «60 millions de tonnes de réserve de nickel c’est important mais le plus important c’est que l’exploration continue, que les perspectives soient encore meilleures. Nous pourrons jeter ainsi les bases des exploitations qui prendront plus de 100 ans », s’est réjoui le ministre des mines et de la Géologie. C’est pourquoi, il a souhaité que les populations riveraines accompagnent les industries minières qui s’installent chez elles car soutient-il, lorsqu’une mine industrielle s’installe, un comité de développement local minier qui est présidé par le préfet est mis en place et ce comité reçoit 0,5% du chiffre d’affaires de la société minière pour participer au développement local. C’est un partenariat gagnant-gagnant qui permet la création des activités génératrices de revenus. Pour Jean Claude Kouassi, le secteur minier est un pilier essentiel de l’économie national, d’où la recommandation du chef de l’Etat de promouvoir la diversification minière.

 Le président directeur général de cette société, Dr Marc Antoine Aude et ses collaborateurs se sont réjouis de la venue du ministre qui témoigne de l’intérêt des autorités ivoirienne pour le secteur minier. Il a indiqué que son entreprise  fait face à un certain nombre de défis qui sont entre autres le développement de la future mine de métaux de bases de Samapleu, l’extraction des minerais pour la production de poudre de nickel et de fer à forte valeur ajoutées.

Pour relever ces défis, il a révélé que Sama Nickel Côte d’Ivoire a besoin de ressources additionnelles. « Les ressources sont disponibles. Nous avons l’intention de les mettre en production les années avenirs pour produire du Nickel en poudre, du fer poudre et un concentré de cuivre qui seront exporté », a assuré le chef d’entreprise. Cependant il a exprimé le besoin de trouver des ressources additionnelles à ces ressources déjà connues pour  assurer  la pérennité de l’activité minière dans le temps.

Parti accompagner son collègue du gouvernement, le ministre Mabri Toikeusse, président de la région du Tonkpi, a encouragé les miniers à investir dans le développement local. Ceux-ci ont d’ailleurs souligné qu’ils ont déjà réhabilité plus de 100 kilomètres de piste dans la zone.

Kindo Ousseny à Man

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