Fête de Fin d’Année : Maître Koumba Saho Sylla comble la pouponnière de Man

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La pouponnière de Man-Zrahonpleu était en fête ce mardi 31 décembre 2019. Maître Koumba Saho Sylla, avocate internationale y est arrivée les mains chargées de vivre et non vivre pour passer un instant de fête de fin d’année avec les poupons et leurs encadreurs.

C’est une importante quantité de lait, du repas des présents composés majoritairement de pagnes et de tenues vestimentaires et du repas que la donatrice est allée offrir aux pensionnaires et leurs encadreurs.

« Je tiens particulièrement à cette pouponnière. L’acte que je pose, je la pose au nom de la population de Man qui m’a vu naître. J’aimerais qu’il y ait beaucoup de Maman Koumba pour que la pouponnière puisse sortir de l’Ornière »  a-t-elle expliqué son geste.

Elle a salué la directrice de la pouponnière et l’ensemble du personnel d’encadrement pour le sacrifice consentis pour sauver les vies des enfants, abandonnés dès le bas âge par leurs maman qui pour la plus part ont rendu l’âme en donnant naissance à ces enfants. Et cela sans grand moyen et de façon bénévole.

Maître Koumba Sylla a plaidé pour que tous les cadres, toutes les filles et filles de Man accordent de l’intérêt à cette pouponnière qui semble oubliée malgré la noblesse de ses actions. « Je souhaite qu’au cours de l’année, au moins une fois par mois, qu’il y ait une âme généreuse qui visite la pouponnière de Man, apporte sa petite pierre pour qu’elle demeurer, demeure et demeure encore », a-t-elle souligné.

Chaque responsable administratif, agent d’encadrement et les poupons ont tous reçu des présents.

Koya Frédérique, assistant de la directrice, assurant l’intérim de la directrice empêchée, a exprimé au nom du personnel d’encadrement et des poupons, les remerciements à maître Koumba Saho Sylla. Cette pouponnière crée dans les années 50 par des missionnaires compte ce jour 12 enfants dont l’âge varie entre 02 semaines et 28 mois. Selon un arrêté ministériel ces poupons ayant atteint l’âge de 18mois dans cette pension doivent être remis à leurs familles. Le personnel d’encadrement estime qu’à 18 mois les enfants sont encore très petits et estimes que l’état doit revoir l’âge de libération des enfants à au moins 24 mois.

Kindo Ousseny à Man

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