“Maman donne moi un couteau, je veux me suicider”. Ce sont les propos d’un enfant australien, de neuf (09) ans, Quaden Bayle.
La vidéo postée par sa mère sur la toile pour montrer le harcèlement subi par son fils de la part de ses camarades de classe du fait de son nanisme est bouleversante et pose un cas de conscience.
Comment un enfant de neuf ans peut il vouloir attenter à sa vie alors qu’à cet âge on aspire à vivre plus longtemps et on est plus craintif de la mort? Si la méchanceté de ses camarades de classe apparaît comme la cause apparente de cette situation, l’indifférence des maîtres et des éducateurs en est la face immergée.
Où étaient tous ces maîtres, tous ces éducateurs de son établissement pendant que Quaden était martyrisé par ces diablotins? Quotidiennement, la souffrance était son lot.
Ses enseignants et ses éducateurs ne l’ont-ils pas vu une seule fois pleuré dans la cour de l’école, bloti dans un coin? N’ont-ils pas détecter des signaux de détresse chez Quaden?
“Le monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal mais ceux qui regardent et laissent faire”, dixit Albert Estein. La vie est vécue aujourd’hui de telle sorte qu’on ne se sent pas concerné par la souffrance de l’autre. Personne ne cherche à prendre les nouvelles du voisin, de l’ami ou du frère.
Dans L’INDIFFÉRENCE totale des uns et des autres, nous vivrons. Pourtant juste à côté, sous nos yeux des personnes en détresse attendent juste un petit geste de notre part: une parole, un sourire salvateur pour continuer à savourer la vie.
Le cas Quaden doit interpeller sur la situation de tous ces enfants handicapés dans les écoles et notre environnement immédiat et au-delà de tous les ENFANTS manifestants des signes de différence.
Quaden, après cet épisode douloureux, a finalement décidé de quitter l’école. Cependant Quaden, sache que tu as peut-être perdu 10 amis mais tu viens d’en gagner un million dans le monde.
Nous t’aimons #Quaden Bayle!