Ce samedi 21 mars 2020, le Directeur régional de la santé, sur recommandation du préfet de la région du Tonkpi, préfet du département de Man a eu une séance de travail avec les acteurs du secteur du transport. Il a été question pour les deux parties de dégager de commun accord de nouvelles mesures visant à contrer la propagation du Covid 19, et ce en conformité avec les consignes du conseil national de sécurité.
Le directeur régional de la santé dans le Tonkpi, Dr Tia Mamadou a d’entrée fait le point de la situation jusqu’au 20 mars dans la soirée, tout en rappelant les 13 consignes prises par le gouvernement pour freiner la propagation du coronavirus en Côte d’Ivoire. Mais le premier responsable de la santé qui avait à ses côtés son homologue du transport estime qu’au niveau locale, de nouvelles mesures doivent être prise pour se conformer à la volonté du gouvernement d’empêcher coute que coute la propagation de la maladie dans le pays. Avant de donner la parole à l’assistance, Dr Tia Mamadou a fait des recommandations aux transporteurs. « Il s’agit entre autres du respect des règles d’hygiène à travers le lavage obligatoire des mains et l’utilisation du gèle hydro alcoolique, le port obligatoire des bavettes ou cache-nez compte tenue de la proximité des passagers dans les véhicules, et le respect de l’interdiction des salutations manuelles et des accolades ».
Au cours de cette rencontre qui a mobilisé les organisations professionnelles du secteur du transport, il a été convenu sur proposition de Koné Brahima, responsable syndical du transport, de la réduction des passagers selon les catégories des véhicules et l’ouverture des vitres pour laisser circuler l’air.
C’est ainsi que pour ce qui concerne les taxis, les chauffeurs, à partir du lundi doivent obligatoirement porter des cache-nez, le nombre de passager doit être limité à 3 au lieu de 4 soit 2 derrière et 1 devant près du chauffeur.
Quant au minicar de 18 ou 20 places, ils ne doivent pas transporter plus de 16 passagers. Les petit sièges de l’allée, appelées strapontins doivent être supprimés. S’ils ne le sont pas, nul ne doit les occuper. Pour ce qui concerne les gros cars, il est indiqué que toute personne qui manifeste une grippe et une fièvre doit être mis à la disposition des autorités sanitaires et ne saurait embarquer à bord du car.
Il est question pour les responsables de ces compagnies d’installer des dispositifs de lavage de mains à l’entrée des autocars. Nul ne doit embarquer à bord sans se laver les mains avec de l’eau chlorée au savons, suivie si possible d’une application du gel hydro alcoolique et sans son cache-nez. Il est également interdit d’installer des sièges de fortune dans les allées des cars. Chaque deux ou trois jour, les cars doivent être désinfectés. A cet effet, le lundi 23 mars prochain, l’antenne régionale de l’institut nationale de l’hygiène publique va procéder à la formation des agents de contrôle sanitaires et des applicateurs de chlore dans les cars. Ces derniers doivent être désignés au sein du personnel des compagnies de transport.
Le directeur départemental du transport Djè Bi Irié Wilson a exhorté les transporteurs au respect de ces différentes mesures afin de se protéger eux même et aussi protéger leurs passagers car dit-il, si jamais il y a une contamination à travers le transport, c’est tout le système qui sera bloqué et l’Etat pourrait être obligé de suspendre le transport des personnes. Ce qui n’est pas à souhaiter.
Il a aussi informé les transporteurs de la fermeture des frontières à partir de ce dimanche 21 mars à minuit, tout en les invitant au strict respect de ces nouvelles mesures du gouvernement visant à protéger la Côte d’Ivoire et ses habitants.
Le directeur régional de la santé dans le Tonkpi, Dr Tia Mamadou a d’entrée fait le point de la situation jusqu’au 20 mars dans la soirée, tout en rappelant les 13 consignes prises par le gouvernement pour freiner la propagation du coronavirus en Côte d’Ivoire. Mais le premier responsable de la santé qui avait à ses côtés son homologue du transport estime qu’au niveau locale, de nouvelles mesures doivent être prise pour se conformer à la volonté du gouvernement d’empêcher coute que coute la propagation de la maladie dans le pays. Avant de donner la parole à l’assistance, Dr Tia Mamadou a fait des recommandations aux transporteurs. « Il s’agit entre autres du respect des règles d’hygiène à travers le lavage obligatoire des mains et l’utilisation du gèle hydro alcoolique, le port obligatoire des bavettes ou cache-nez compte tenue de la proximité des passagers dans les véhicules, et le respect de l’interdiction des salutations manuelles et des accolades ».
Au cours de cette rencontre qui a mobilisé les organisations professionnelles du secteur du transport, il a été convenu sur proposition de Koné Brahima, responsable syndical du transport, de la réduction des passagers selon les catégories des véhicules et l’ouverture des vitres pour laisser circuler l’air.
Il est question pour les responsables de ces compagnies d’installer des dispositifs de lavage de mains à l’entrée des autocars. Nul ne doit embarquer à bord sans se laver les mains avec de l’eau chlorée au savons, suivie si possible d’une application du gel hydro alcoolique et sans son cache-nez. Il est également interdit d’installer des sièges de fortune dans les allées des cars. Chaque deux ou trois jour, les cars doivent être désinfectés. A cet effet, le lundi 23 mars prochain, l’antenne régionale de l’institut nationale de l’hygiène publique va procéder à la formation des agents de contrôle sanitaires et des applicateurs de chlore dans les cars. Ces derniers doivent être désignés au sein du personnel des compagnies de transport.
