En début du mois d’Avril un fusil calibre 12 et cinq cartouches ont été découverts au domicile d’un ressortissant burkinabè, dans le village de Ziombly, à 8km de Toulepleu.
La découverte de ces armes a créé des tensions entre les burkinabè et leurs tuteurs Guéré au point où ces derniers ont demandé le départ du chef de la communauté et le sieur Yameogo Maurice chez qui ces armes ont été retrouvées.
L’affaire s’est répandue comme une traînée de poudre. Le maire de Toulepleu, Denis Kah Zion, originaire de Ziombly, à son tour, s’en est saisi et a adressé un courrier au substitut du Procureur près de la section du tribunal de Guiglo, à l’effet d’ouvrir une enquête sur, selon lui, une éventuelle “cache d’armes de guerre” à Ziombly.
Se prononçant, récemment sur cette affaire, Bini Koffi Étienne, Préfet du département de Touleupleu se dit quelque peu surpris de la qualification exagérée et alarmiste donnée à cette affaire par le premier magistrat de la commune de Toulepleu. Selon lui, il ne s’agit absolument pas d'”armes de guerre”. Les armes en question sont un fusil calibre 12 et 5 cartouches.
Pour le Préfet, l’heure doit être à la consolidation de la paix encore précaire par toutes les forces vives et à la convergence des efforts. C’est dans ce sens, qu’il dit avoir engagé le 24 avril 2020 le Maire Kah Zion à l’effet d’intercéder auprès de ses parents afin de les amener à renoncer à leur décision de chasser les deux burkinabés de leur village.
Pour le préfet de telles informations peuvent pousser les communautés à se regarder en chien de faïence. ”Nous souhaitons que la paix règne dans notre département. Les communautés vivent en parfaite harmonie et nous souhaitons que ce soit ainsi”, a dit le préfet qui ajoute avoir reçu ce jour les chefs de Ziombly et les chefs Burkinabè eu égard aux proportions prises par cette banale affaire.
De toute évidence, l’emploi de l’expression “cache d’armes de guerre”par le maire Kah Zion pour solliciter une enquête ou qualifier la saisie de fusil de chasse de type calibre 12 et cinq(5) munitions à Ziombly a crée un amalgame réel au sein de l’opinion et des populations de Ziombly et de Touleupleu, note l’autorité préfectorale.
La découverte de ces armes a créé des tensions entre les burkinabè et leurs tuteurs Guéré au point où ces derniers ont demandé le départ du chef de la communauté et le sieur Yameogo Maurice chez qui ces armes ont été retrouvées.
