Le village de Digoualé, dans la sous-préfecture de Kpata, sis dans le département de Biankouma, a fait l’objet d’attaque ce vendredi 12 juin. Plusieurs dégâts matériels importants et de nombreux blessés ont été enregistrés.
Un villageois joint au téléphone à qui nous attribuons les initiales K P témoigne.« Il était 11h, pendant que nous étions au champ, nous sommes alertés par des cris des parents qui nous informent d’une attaque sur le village par des populations étrangères. Aussitôt nous sommes revenus dans le village et avons constaté que plusieurs de nos maisons étaient entrain de brûler. Étant en nombre insuffisant, nous avons fui pour nous abriter dans la forêt voisine pour ne pas être pris à partie par ce monde armé de gourdins et de machettes », a relaté K. P, la voix tremblante de peur.
S’agissant de l’origine de cette crise, K.P. explique que c’est dû à un conflit foncier. À l’en croire leurs protagonistes squattent depuis 5 ans maintenant leurs terres. Ce qui est régulièrement à la base de tensions entre eux. « Ils nous menacent régulièrement et empêchent de nous rendre dans nos plantations grâce auxquelles nous vivons. Toutes nos terres sont occupées par eux», poursuit il.
En plus des maisons incendiées, on dénombre 4 blessés dont deux personnes âgées (une a eu le bras sectionné et l’autre une oreille tailladée) et deux jeunes blessés à la tête. Au moment où nous couchions ses quelques lignes, des jeunes du village avaient quadrillé le village.
Les autorités administratives sont à pied d’œuvre pour ramener le calme. C’est la seconde fois en quelques mois que ce genre d’attaque a lieu dans le département de Biankouma, précise t-on.
Un villageois joint au téléphone à qui nous attribuons les initiales K P témoigne.« Il était 11h, pendant que nous étions au champ, nous sommes alertés par des cris des parents qui nous informent d’une attaque sur le village par des populations étrangères. Aussitôt nous sommes revenus dans le village et avons constaté que plusieurs de nos maisons étaient entrain de brûler. Étant en nombre insuffisant, nous avons fui pour nous abriter dans la forêt voisine pour ne pas être pris à partie par ce monde armé de gourdins et de machettes », a relaté K. P, la voix tremblante de peur.
En plus des maisons incendiées, on dénombre 4 blessés dont deux personnes âgées (une a eu le bras sectionné et l’autre une oreille tailladée) et deux jeunes blessés à la tête. Au moment où nous couchions ses quelques lignes, des jeunes du village avaient quadrillé le village.
