S’il y a un phénomène qui a la peau dure à Man après les stationnements anarchiques des gros camions, c’est bien la proliférations des dépôts sauvages d’ordures. Malgré les efforts de la mairie pour assainir l’environnement, les dépôts sauvages continuent de renaître toutes fois qu’ils sont enlevés. La mairie a décidé de prendre de nouvelles mesures pour y faire face.
A Man, la population a besoin d’une véritable éducation en matière de gestion des ordures ménagères. Son indiscipline notoire fait que la ville s’enlaidie malgré les travaux d’aménagement des rues et l’enlèvement au quotidien des ordures.
Dès les premières semaines de sa prise de fonction en décembre 2019, l’actuelle équipe municipale a débarrassé le site appelé Cacasport, d’environ 20 ans de dépôts d’ordure. « A peine ces travaux effectués, les ordures ont ré-colonisé cet espace sur lequel la mairie s’apprêtait à relocaliser certains commerçants du vivrier », a déploré le premier magistrat de la commune de Man Aboubakar Fofana. Ensuite la mairie a signé un contrat à coup de plusieurs dizaine de millions de francs avec une société d’enlèvement des ordures. Une action qui a suscité un véritable espoir dans l’amélioration du cadre de vie dans la capitale régionale du Tonkpi. Mais c’est mal connaitre les populations de Man avec leur indiscipline. Des bacs à ordures installés sur des points névralgiques de la ville ne sont pas respectés. Les ordures sont déversées en dehors des gros récipients installés à cet effet.
Cela n’a altéré en rien les actions de la compagnie en charge du ramassage des ordures.
Pour passer à une vitesse supérieure sur cette action, le maire lors du conseil municipal tenu le 25 juin dernier a annoncé l’achèvement des travaux de construction des enclos à ordures dans les quartiers Doyagouiné 2 au niveau du marché, près du pont de Libreville, au lycée-Club et à Kénédi. « Nous allons lancer très rapidement une équipe de pré collecte qui sera piloter par la jeunesse communale. Ce qui va nous permettre de créer des emplois directs et contribuer à l’embellissement du cadre de vie. Nous devons également engager les populations. Les informer, les former, les éduquer à accepter de fournir l’effort d’aller déposer les ordures dans les enclos qui sont prévus pour cela. Dans la seconde phase quand la pré collecte va commencer, il faut que la population adhère à cette solution», a expliqué le maire Aboukar Fofana.
Pour joindre l’acte à la parole, la mairie a négocié et obtenu auprès de l’Anaged (l’Agence nationale de gestion des ordures), deux tracteurs qui sont déjà réceptionnés et stationnés à l’hôtel communal de la ville. Selon le service communication de la mairie, une dizaine de tricycle est acquise grâce au gouvernement ivoirien à travers l’Anaged qui sera acheminée très bientôt à Man.
Le premier magistrat de la commune a aussi annoncé pour un futur proche la destruction de certaines baraques aux abords des rues qui sont en train d’être bitumées. Pour le maire Fofana, Man pourra véritablement retrouver sa beauté d’entant une fois les travaux du grand marché achevés ainsi que les marchés périphériques. En ce moment, toutes les rues seront débarrassées des de constructions anarchiques installées à des endroits là où elles ne devraient pas être.
A Man, la population a besoin d’une véritable éducation en matière de gestion des ordures ménagères. Son indiscipline notoire fait que la ville s’enlaidie malgré les travaux d’aménagement des rues et l’enlèvement au quotidien des ordures.
Cela n’a altéré en rien les actions de la compagnie en charge du ramassage des ordures.
Pour joindre l’acte à la parole, la mairie a négocié et obtenu auprès de l’Anaged (l’Agence nationale de gestion des ordures), deux tracteurs qui sont déjà réceptionnés et stationnés à l’hôtel communal de la ville. Selon le service communication de la mairie, une dizaine de tricycle est acquise grâce au gouvernement ivoirien à travers l’Anaged qui sera acheminée très bientôt à Man. 
