A l’initiative du ministère de la solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, les chefs coutumiers et les leaders d’opinion de la région du Guémon se sont rassemblés à la sous-préfecture de Guiglo dans le cadre d’un séminaire de renforcement de leurs capacités. Et ce en partenariat avec le programme des nations unies pour le développement (PNUD) et l’administration centrale de de Guiglo du mercredi 22 au 23 juillet 2020.
Depuis la crise de 2002, la région du Cavally connait constamment des conflits qui témoignent de la fragilité de la cohésion sociale et l’entente entre les différentes communautés. En dépit des différentes actions menées pour rétablir la paix l’on constate que des foyers de tensions subsistent.
Une situation qui emmène le ministère de la solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté (MSCSLP), le programme des nations unies pour le développement (PNUD) en partenariat avec la sous-préfecture de Guiglo a initier un atelier de renforcement des capacité des autorités traditionnelles et les leaders d’opinion sur la prévention, la gestion et la résolution pacifique des crises à l’approche des échéances électorales présidentielles.
Laciné soumahoro coordonnateur de projet au PNUD, Michel Seka Directeur de la cohésion sociale au MSCSLP et Nahounou Blé Guédé Henri sous-préfet du département de Guiglo ont dans une série d’allocutions d’ouverture remerciés les participants qui ont effectué nombreux le déplacement.
Cet atelier qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’appui à la prévention des crises, à la consolidation de la cohésion et de l’inclusion sociale et financé par la République Fédérale d’Allemagne va permettre à tous les participants d’être outillés à la prévention des crises et à la gestion des rumeurs.
Le sous-préfet de Guiglo, principal exposant de cet atelier s’est réjoui de la qualité des suggestions et de l’assiduité des différents participants. « Je remercie le PNUD et le MSCSLP de nous accompagner dans cette aventure à quelques mois des échéances électorales et j’attends que les participants s’accaparent des propositions et suggestions faites à cet atelier et qu’ils puissent les appliqués dans leurs village » a-t-il ajouté.
Cet atelier marqué par des échanges et de discussions a été renforcé par des modules sur les droits et devoirs des chefs traditionnels, de leur contribution à la consolidation et celle de la jeunesse à la cohésion sociale. «Nous partons satisfait de cet atelier car nous ignorions beaucoup de choses, nous promettons mettre tous ce que nous avons appris au service de nos populations » a expliqué le chef du village de Goya1.
« Notre objectif est atteint vu le nombre et la qualité des participants, nous espérons que ces enseignements puissent leur profiter pour des règlements de conflits, et faire un suivi et d’accompagnement de cet atelier » a conclu Laciné soumahoro du PNUD.
Il faut rappeler que ce projet d’appui à la prévention des crises et à la consolidation de la cohésion sociale et de l’inclusion sociale financé par la République Fédérale d’Allemagne et exécuté par le PNUD depuis juillet 2019 a une durée de 32 mois.
Depuis la crise de 2002, la région du Cavally connait constamment des conflits qui témoignent de la fragilité de la cohésion sociale et l’entente entre les différentes communautés. En dépit des différentes actions menées pour rétablir la paix l’on constate que des foyers de tensions subsistent. 
