La délégation régionale du café et cacao du Tonkpi et bafing, jusque-là épargné par la maladie du swollen shoot du cacaoyer, les sous-préfectures de Yapleu, Logoualé et Podiagouiné sont affectées. Pour empêcher la propagation de cette maladie sans traitement qui a déjà décimé plusieurs milliers d’hectares de cacaoyer en Côte d’Ivoire, la délégation régionale conseil café cacao a initié une campagne de sensibilisation et d’information sur cette dangereuse maladie du cacaoyer. La première étape est Logoualé dans les locaux de la sous-préfecture.
Il s’agit selon le délégué régional du conseil café cacao Doumbia Siaka d’instruire le monde agricole sur les signes, les manifestations et les conséquences de la maladie du swollen shoot sur les vergers et sensibiliser les populations sur les stratégies pour éradiquer cette maladie et empêcher sa propagation. Selon lui, c’est en 2019 que les premiers signes de cette maladie ont été découverts dans une plantation à Yapleu dans le département de Man. Cependant le propriétaire du verger ne s’est pas montrer coopératif au départ pour le mode de traitement indiqué qui consiste à arracher les plantes affectées. Cela a eu pour conséquence la propagation de la maladie dans la zone et les deux sous-préfectures voisines que sont Yapleu et Logoualé sont finalement touchées.
Face à cette situation, avec la collaboration de l’Anader zone de Man et le corps préfectoral, le conseil café cacao a décidé d’engager la bataille pour freiner la progression de cette maladie appelée communément le Sida du cacaoyer. « Notre challenge est de faire en sorte que cette maladie ne connaisse un succès chez nous. Notre objectif est d’être la meilleure zone de production de cacao aussi bien en quantité qu’en qualité », a-t-il indiqué. Il s’est réjoui du premier rang qu’occupe la région en matière de production de café et bonne qualité. Mais il estime que pour le cacao, il y a encore du travail à faire et cela passe nécessairement par l’éradication totale de la maladie du swollen shoot qui veut prendre pied dans la région.
Le chef de zone Anader, Ouyétou Obed, est celui qui a instruit les participants venus de tous les villages de la sous-préfecture de Logoualé. Selon lui, cette maladie a pour agent pathogène, un virus. Il provoque dans un premier la baisse de la production pour enfin détruire entièrement le verger au bout de trois ans. « Elle se manifeste par la chute des feuilles, les jeunes pousses foliaires de cacaoyer présentent des bandes rouges-foncées, les feuilles adultes présentent des tâche en fougère, le dessèchement des branches, le gonflement des rameaux et des racines. Au stade avancé, les feuilles disparaissent totalement et la plantation sèche comme si le feu de brousse est passée par là », a expliqué l’ingénieur agronome.
Il a aussi indiqué que cette maladie se transmet par des cochenilles qui se trouvent sur les cacaoyers et les outils d’agricoles telle que la machette. Le chef de zone de l’Anader de Man a aussi souligné que les plantes réservoirs du virus sont le cacaoyer, le fromager, le koto, l’iroko, le colatier, le taro et les mauvaises herbes.
L’orateur a fait savoir aux producteurs que la seule solution pour éradiquer cette maladie est l’arrachage des cacaoyers malades, la replantation avec des variétés tolérantes après un an de traitement du terrain avec des produits phytosanitaires et enfin l’application des bonnes pratiques culturales.
Le sous-préfet de Logoualé, N’guessan N’guessan, président de la cérémonie a salué l’initiative du conseil café cacao et de l’Anader. Il a au nom du préfet de la région du Tonkpi, préfet du département de Man félicité les producteurs et les chefs coutumiers pour leur grande mobilisation à cette activité avant de les exhorter à l’application des enseignements reçus. «Il vous appartient de d’appliquer ces mesures que vous avez apprises, pour que vos plantations soient sécurisées et qu’à la fin vous puissiez avoir des revenus pour faire face aux exigences de vos familles respectives », a-t-il conseillé. Les participants ont pendant les échanges exprimés leur satisfaction non sans prendre l’engagement de mettre en œuvre les enseignements reçu. Cette rencontre a été aussi l’occasion pour le conseil café cacao de sensibiliser les participants sur le recensement en cours des producteurs et leurs vergers.
Il s’agit selon le délégué régional du conseil café cacao Doumbia Siaka d’instruire le monde agricole sur les signes, les manifestations et les conséquences de la maladie du swollen shoot sur les vergers et sensibiliser les populations sur les stratégies pour éradiquer cette maladie et empêcher sa propagation. Selon lui, c’est en 2019 que les premiers signes de cette maladie ont été découverts dans une plantation à Yapleu dans le département de Man. Cependant le propriétaire du verger ne s’est pas montrer coopératif au départ pour le mode de traitement indiqué qui consiste à arracher les plantes affectées. Cela a eu pour conséquence la propagation de la maladie dans la zone et les deux sous-préfectures voisines que sont Yapleu et Logoualé sont finalement touchées.
Face à cette situation, avec la collaboration de l’Anader zone de Man et le corps préfectoral, le conseil café cacao a décidé d’engager la bataille pour freiner la progression de cette maladie appelée communément le Sida du cacaoyer. « Notre challenge est de faire en sorte que cette maladie ne connaisse un succès chez nous. Notre objectif est d’être la meilleure zone de production de cacao aussi bien en quantité qu’en qualité », a-t-il indiqué. Il s’est réjoui du premier rang qu’occupe la région en matière de production de café et bonne qualité. Mais il estime que pour le cacao, il y a encore du travail à faire et cela passe nécessairement par l’éradication totale de la maladie du swollen shoot qui veut prendre pied dans la région.
Le chef de zone Anader, Ouyétou Obed, est celui qui a instruit les participants venus de tous les villages de la sous-préfecture de Logoualé. Selon lui, cette maladie a pour agent pathogène, un virus. Il provoque dans un premier la baisse de la production pour enfin détruire entièrement le verger au bout de trois ans. « Elle se manifeste par la chute des feuilles, les jeunes pousses foliaires de cacaoyer présentent des bandes rouges-foncées, les feuilles adultes présentent des tâche en fougère, le dessèchement des branches, le gonflement des rameaux et des racines. Au stade avancé, les feuilles disparaissent totalement et la plantation sèche comme si le feu de brousse est passée par là », a expliqué l’ingénieur agronome.
L’orateur a fait savoir aux producteurs que la seule solution pour éradiquer cette maladie est l’arrachage des cacaoyers malades, la replantation avec des variétés tolérantes après un an de traitement du terrain avec des produits phytosanitaires et enfin l’application des bonnes pratiques culturales. 
