Fin de parcours pour Soumahoro Souleymane, ivoirien domicilié à Man. Il s’est rendu coupable de vol en Réunion à mains armées et association de malfaiteurs à Man. Le tribunal de première instance devant laquelle il a comparu le mardi 27 octobre l’a condamné à 5 ans de prison fermes.
Les faits, nous sommes fin Juillet quand M. Bie Tia Donald, chauffeur de taxi est accosté par deux quidams lui demandant de les accompagner à Touba. Après négociations le chauffeur et ses clients tombent d’accord sur 25. 000 fcfa. Les voilà en route pour Touba. Sur le chemin les deux individus demandent au chauffeur de stationner dans une école primaire. Là, les deux quidams vont donner du yaourt au chauffeur comme pour partager un pot. Quelques instants après, le chauffeur se retrouvera dans les paumes pour se réveiller ligoté dans une brousse avec sur la tempe une arme à feu. Ce sont ses clients qui se transforment en braqueurs.
Après l’avoir dépouillé et bastonné correctement, les deux criminels vont jeter le pauvre Bernard dans un bas-fond. Après s’être débattu, Donald réussit à atteindre le bord de la route où il sera sauvé par un passant.
Quelques mois plus tard, en septembre, Mr Soumahoro Souleymane, n’étant pas satisfait de son 1er forfait va appeler le propriétaire du véhicule, le sieur Diakité. Il va donc soutirer de l’argent à ce dernier en prétextant qu’il aurait vu son véhicule et qu’il souhaiterait le transporter pour lui envoyer vu que le véhicule est en panne. Celui-ci va lui envoyer plusieurs fois de l’argent puisque rassuré que son véhicule a été retrouvé. C’est ainsi, que le sieur Diakite va saisir la police criminelle qui va tracer le délinquant et mettre la main sur lui.
Devant le tribunal, le prévenu Soumahoro va reconnaître uniquement les faits d’escroquerie et nier ceux d’associations de malfaiteurs et vols en réunions et à mains armées. Le tribunal ne va pas le suivre et va le reconnaître coupable de faits qui lui sont reprochés. Il est donc condamné à 5 ans fermes et à 200 000 fcfa d’amande et à 10 ans de privation de ses droits civiques, 3 ans d’interdiction de paraître seulement sur son lieu de naissance.
Doumbia Seydou Badian