Man/ Droit à la santé sexuelle et de la reproduction : Les leaders communautaires et la société civile invités à plus d’engagement

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La coalition des organisations de la société civile pour la promotion de la santé de la reproduction et la planification familiale (COSC SR/PF), a initié ce mardi 20 décembre 2022 une rencontre avec les leaders communautaires, les responsables du système sanitaire et les organisations de la société civile. Il était question pour elle de présenter les engagements pris par l’état de Côte d’Ivoire et faire des plaidoyers auprès des acteurs présents pour plus d’engagement dans le respect des droits à la santé sexuelle et reproductive.

Selon Sylvain N’drin, représentant de la COSC SR/PF, il est question dans un premier temps de présenter les engagements pris par l’état de Côte d’Ivoire, engager les acteurs de la société civile, les leaders communautaires, les élus et les décideurs locaux à accompagner l’état dans cette initiative pour que la santé sexuelle et reproductive soit une réalité en Côte d’Ivoire. « Comme nous sommes de la société civile, nous pourrons, par le plaidoyer accompagner l’Etat pour que la santé soit au dernier kilomètre. Accompagner l’Etat pour qu’aucune femme ne meure en donnant la vie. C’est des slogans certes, mais plus que des slogans, il faut que cela soit dans la réalité », a-t-il indiqué.

A cette rencontre qui a mobilisé les premiers responsables du secteur de la santé, les leaders religieux, les leaders des jeunes, et des femmes ainsi que les chefs coutumiers et de communauté, la COSC SR/PF a appelé à une synergie d’action. « C’est ensemble que nous allons bâtir cette santé qui nous conduit au développement durable. Nous avons les objectifs du développement durable 3 qui est la bonne santé et le bien-être de tous, à tout âge », a souligné monsieur N’drin, par ailleurs représentant de la présidente de la COSC SR/PF, Apolline Niamké.

Il a exhorté les participants à être des promoteurs et des combattants contre les violences faites aux femmes.

Sylvain N’drin a par la suite partagé avec les participants les engagements pris par l’Etat de Côte d’ Ivoire dans le cadre du DSSR. Mais avant il a rappelé la vision de la Côte d’Ivoire qui se veut un Etat où chaque individu , chaque couple et chaque famille a un libre accès à des services de planification familiales de qualité dans le respect des droits sexuels et reproductifs pour soutenir la croissance et le développement durable du pays d’ici 2030.

Parmi les engagements qui ont fait l’objet de la communication de M. N’drin, il y a celui qui stipule que d’ici 2025, le gouvernement doit pouvoir allouer chaque année, un montant de 2 milliards cinq au ministère en charge de la santé pour l’approvisionnement en produits en intrants contraceptifs. L’autre engagement est de faire passer la prévalence contraceptive moderne chez toutes les femmes de 22,5% EN 2020 à 30% en 2030.

Pour sa part, Mme Irène Capet a présenté le projet dénommé « Activité d’amélioration de la performance des politiques et stratégie de DSSR en Afrique de l’ouest et en Afrique australe ». un projet qui a pour objectif de plaider pour l’amélioration de la politique et la stratégie des DSSR le thème prioritaire de « Amplify Change » (la structure d’appui), au niveau régional et dans les 9 pays d’Afrique subsaharienne concernés par le projet. Il est aussi question de faciliter le renforcement des capacités, l’engagement et la mise en réseau des organisations de l’organisation de la société civile pour une meilleure évolution de l’impact des politiques et stratégies de DSSR dans les 9 pays du partenariat.

Les messages et les enseignements délivrés ont été bien accueillis par les participants. Dans l’ensemble, ils ont accepté de suivre les recommandations de l’atelier pour la réussite de la stratégie du DSSR dans la région du Tonkpi.

Kindo Ousseny

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