Le préfet de la région du Guémon, préfet du département de Duékoué, El Hadj Cissé Ibrahima a initié à sa résidence une rupture collective de jeûne, le jeudi 28 mars 2024. A cette occasion, le préfet hors grade a sensibilisé ses convives sur la nécessité de vivre ensemble dans la cohésion et la paix. Les guides religieux ont été mis à contribution pour prier pour la paix en Côte d’Ivoire. Chrétiens et musulmans ont été mobilisés pour la circonstance.
La rupture collective est une tradition chez le préfet de la région du Guémon, préfet du département de Duékoué depuis 2001 où il était encore sous-préfet à Daoukro. Outre le partage et la solidarité recommandée par l’Islam, l’autorité administrative fait de ce rendez-vous, un cadre de promotion du vivre ensemble harmonieux dans la paix.
« Au-delà de la cérémonie, c’est la cohésion, c’est l’entente. Il faut qu’il y ait davantage d’entente entre les différentes communautés. Au sein de la communauté musulmane, entre les musulmans et les autres communautés, parce que chez Dieu, on est pareille », a déclaré le préfet hors grade. Il a invité ses invités à se dépasser par de bonnes pratiques. El Hadj Cissé Ibrahima s’est réjoui de la grande mobilisation des communautés, des guides religieux et des couches socioprofessionnelles de la ville.
Il a invité les guides religieux à prier pour la Côte d’Ivoire, pour le président de la république et pour l’ensemble des ivoiriens et ceux qui vivent en Côte d’Ivoire.
Le geste du patron de l’administration centrale dans la région du Guémon est salué tour à tour par les guides religieux musulmans et chrétiens présents à cette rencontre. Tous ont formulé des prières et des bénédictions pour le préfet de région, pour la région du Guémon, pour la Côte d’Ivoire et pour le président de la république.
Après le partage du repas collectif, c’est la grande prière du tarawih qui a mis fin à cette rencontre à la résidence du préfet de la région du Guémon, préfet du département de Duékoué.
Kindo Ousseny à Man