En prélude à la cérémonie officielle du lancement de des activités de promotion de la diplomatie de paix, l’ambassadeur Alfred Yaké, de l’Organisation Internationale pour la Recherche de la Paix (OIRP) fait la lumière sur cette importante activité, tout en expliquant les raisons qui ont motivé le choix de Man, sa ville d’origine. Ces activités se tiendront dans la capitale du district des montagnes les 10,11 et 13 juin prochain dans un hôtel de la ville.
Présentez-nous OIRP et ses domaines d’intervention ?
L’Organisation Internationale pour la Recherche de la Paix (OIRP) est une organisation internationale œuvrant dans le domaine de la diplomatie de paix. Elle est issue du Département des Affaires Économiques et Sociales (DAES) de l’ONU, conformément à ses objectifs et initiatives en accord avec les résolutions. La diplomatie (diplomatie de paix ou de crises, diplomatie secrète, diplomatie économique, protocole diplomatique et protocole d’État), la recherche et le renforcement de la paix, la cohésion sociale, la promotion et la consolidation de la paix, la prévention des conflits, la résolution des conflits, la médiation, la réconciliation, la promotion de l’éducation de la jeune fille, la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), les actions sociales et humanitaires. Nous formons au protocole, aux techniques de médiation et résolution des conflits, ainsi qu’à la culture de la paix. Nous avons des représentations aux États-Unis (Maryland), au Portugal (Porto), en France (Orléans), au Gabon (Port-Gentil), au Tchad (N’Djamena) et au Burkina Faso (Ouagadougou).
Vous aurez dans quelques jours une grande activité dans la capitale du Tonkpi. De quoi s’agit-il?
Il s’agit du lancement de nos activités 2024 pour promouvoir la diplomatie de paix. Chaque année, nous choisissons une ville, et cette année, c’est la ville de Man qui a été choisie pour plusieurs raisons. D’abord, cette région a payé un lourd tribut lors des différentes crises qui se sont succédé dans notre pays. Ensuite, c’est une région cosmopolite en termes de peuplement, où le brassage des peuples frères augure du vivre ensemble dans un climat de paix et de cohésion. Enfin, c’est la porte du grand ouest. Lancer nos activités à partir d’ici, c’est saluer les efforts des autorités et l’ensemble des braves populations.
Quelles seront les grandes articulations de cet événement inédit?
Nous aurons un point de presse après la visite de civilités aux autorités administratives et coutumières. Le lancement en lui-même se fera par des communications portant sur la paix, la sécurité et les droits de l’homme. Ce sera également un moment de réjouissance avec des prestations artistiques et culturelles. La seconde phase, la plus importante, consistera en des dons à des structures étatiques telles que le CHR, la prison civile et l’orphelinat. Par ailleurs, un tournoi de football masculin et féminin, dit “de la paix”, est organisé pour renforcer la cohésion sociale entre toutes les couches socio-professionnelles. Enfin, une visite touristique de cette ville pittoresque, connue pour être une ville de villégiature, clôturera l’événement.
Quel sera l’impact de cette activité selon vous dans la région et au-delà du district des montagnes?
Nous espérons renforcer les liens entre les populations, utiliser le dialogue et la médiation comme armes, préserver ce climat de paix et de cohésion sociale, briser toutes les barrières sociales et établir une fraternité vraie et une paix durable. En somme, nous souhaitons que toute la région de Man soit rayonnante.
Qu’attendez-vous des populations pour ces trois jours d’activités intenses?
Nous venons semer la paix. Nous espérons que la population viendra nombreuse à ces festivités pour que nous célébrions ensemble ce vivre ensemble et cette cohésion sociale chère à notre organisation. Nous souhaitons également que, par cette réjouissance, chaque Manois et Manoise se sente investi d’une mission pour être un vecteur de cohésion et de paix dans son secteur d’activité, dans sa famille, dans toute la région et même dans toute la Côte d’Ivoire.
