À l’instar des autres villes de Côte d’Ivoire, le département de Sipilou, dans la région du Tonkpi, a célébré la Fête de la Paix ce vendredi 15 novembre 2024. Pour marquer cet événement, le ministère des Eaux et forêts a organisé une opération nationale de reboisement, mobilisant diverses communautés locales à travers le pays.
Dans le département de Sipilou, le Lycée IBA Diomandé a servi de cadre à cette célébration placée sous le signe de la préservation environnementale. En présence des forces vives de la localité, la cérémonie a débuté par les mots de bienvenue du proviseur Kouassi Léon Rodriguez. Ce dernier a insisté sur l’importance de la paix dans la société, tout en soulignant le rôle de la jeunesse dans la protection de l’environnement.
Le capitaine Kouassi Akalé, Chef du Cantonnement des Eaux et Forêts de Sipilou, a ensuite pris la parole pour expliquer le sens de cette opération de reboisement. « Le changement climatique, causé par la destruction massive des forêts et la pollution, nécessite une prise de conscience collective. Depuis 1960, le couvert forestier ivoirien a reculé de millions d’hectares. Il est urgent que chaque citoyen s’implique. Un citoyen, un arbre n’est pas qu’un slogan, c’est une responsabilité partagée pour garantir notre sécurité environnementale », a-t-il déclaré.
Le secrétaire général de la préfecture, représentant Marius Seï, préfet du département de Sipilou, a également insisté sur la nécessité de redoubler d’efforts pour reconstituer le couvert forestier ivoirien. « Le reboisement est essentiel pour lutter contre le dérèglement climatique et stopper l’avancée du désert. Si nous voulons restaurer notre patrimoine forestier d’ici 2030, nous devons nous engager dès maintenant dans des actions concrètes de plantation », a-t-il affirmé.
La cérémonie s’est achevée par un planting d’arbres symbolique. Plusieurs essences locales ont été mises en terre par des représentants de toutes les couches sociales de Sipilou, témoignant d’une mobilisation collective pour la préservation de l’environnement. Ce geste symbolique rappelle l’importance de l’implication citoyenne dans la lutte contre la déforestation et les changements climatiques.
Serge Coulibaly, envoyé spécial à Sipilou