Tonkpi Nihidaley 7: Le Sud-Comoé à l’honneur pour célébrer la fraternité

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La 7e édition du Festival des arts et de la culture Dan, connu sous le nom de Festival Tonkpi Nihidaley, se distingue une fois encore par sa capacité à rassembler les Ivoiriens autour de leur riche diversité culturelle. Depuis son ouverture le 18 décembre 2024, cet événement phare se positionne comme un symbole d’unité, mêlant traditions, danses et chants pour célébrer le patrimoine ivoirien.

Le 20 décembre, un moment d’exception a marqué le festival : l’accueil chaleureux du peuple du Sud-Comoé, invité d’honneur de cette édition. Conduite par le ministre Aka Aouélé, président du Conseil régional du Sud-Comoé, la délégation comprenait également des figures politiques et culturelles de renom, dont les ministres Kobenan Kouassi Adjoumani, parrain de l’événement, et Myss Belmonde Dogo, marraine de la soirée Sunga.

Représentant les huit royaumes de leur région, les invités ont offert un spectacle authentique et vibrant. Les festivaliers ont été transportés par des danses traditionnelles telles que l’Abodan des Agnis-Abouré et l’Abissa des Nzima Kotoko, sublimées par les sons majestueux du tam-tam Atougblan. Sous le regard bienveillant de Gloudeu Dan 1er, président de la Chambre des rois et chefs traditionnels Dan, ces échanges ont célébré la fraternité entre le Sud-Comoé et le peuple Dan.

Cette communion culturelle s’inscrit dans la volonté d’unifier les communautés ivoiriennes, comme l’a rappelé le Dr Albert Mabri Toikeusse, président du Conseil d’administration du festival. « L’invitation du peuple du Sud-Comoé traduit une volonté forte de raffermir les liens entre les Ivoiriens, conformément à la vision du président Alassane Ouattara. Le Nihidaley symbolise la fraternité et la cohésion sociale », a-t-il souligné avec émotion.

La journée a également mis en lumière les traditions des cinq départements du Tonkpi à travers une compétition culturelle exaltante. Chaque communauté a présenté des éléments caractéristiques de son patrimoine, confirmant la richesse et la diversité culturelle de la région.

En marge des festivités, l’équipe nationale de Maracana, récente championne du monde, a été célébrée avec enthousiasme. Ce moment de fierté nationale a renforcé le sentiment d’unité, tandis qu’une reconstitution historique a permis de valoriser l’héritage du Sud-Comoé auprès des populations présentes.

En mettant à l’honneur les cultures ivoiriennes, le Festival Nihidaley dépasse les simples festivités pour devenir un véritable vecteur de cohésion nationale. Cet espace de communion et de partage consolide les valeurs d’unité, de fraternité et de vivre-ensemble, essentielles pour la Côte d’Ivoire.

Kindo Ousseny

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