Des journalistes ivoiriens de la presse en ligne ont été formés par l’ambassade des États-Unis pour occuper la ligne de front de la “guerre” contre les fausses nouvelles qui pullulent dans le pays.
“Identifier et lutter contre la désinformation”. C’est autour de ce thème que s’est tenu, à l’American space, sis à l’université Félix Houphouët Boigny, cet atelier de renforcement de capacités qui a duré du 27 au 28 juillet 2021.
À l’entame de la session, Joann Lockard, Chargé d’Affaires à l’ambassade des États-Unis, a rappelé les “défis” qui se présentent à la presse dans un contexte marqué par l’avènement des “nouveaux médias” avec son corolaire de fausses nouvelles. Une situation qui, à l’en croire, doit faire appel à plus de “transparence” et de “professionnalisme” de la part des hommes de médias.
Pour la formatrice Linda Hervieux, Journaliste indépendante américaine, ” nous vivons une ère d’information qui dépasse tout ce que nous avons connu”.” En tant que journaliste, nous sommes sur une ligne de front, une vraie guerre contre le désordre de l’information”, a-t-elle indiqué.
À l’entendre le métier de journaliste est davantage fragilisé par la prolifération des fausses nouvelles. Soit parce que leurs auteurs sont assimilés à des journalistes. Soit parce que des journalistes reprennent à leur propre compte les informations fournies par ces personnes.” Le journaliste plus que jamais doit se distinguer des autres fournisseurs d’informations anonymes”, a-t-elle exhorté.
Ces deux jours de travaux ont permis aux journalistes de découvrir les différentes facettes de la désinformation et les “subtilités” qui se cachent derrière. En plus de les instruire sur quelques techniques et outils technologiques de vérification des faits (fact-checking).
Touré Ibrahima