Le vendredi 10 octobre 2025, la localité de Ouattarasso, dans la sous-préfecture de Sifié, a abrité une importante séance d’Information, d’Éducation et de Communication (IEC) sur la protection du Parc national du Mont Sangbé. Conduite par le capitaine Guillaume Kouakou, chef du secteur Sangbé 2 de l’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR), cette rencontre a mobilisé les chefs et représentants des communautés de Dangrézo et Sonisso autour des enjeux de conservation de la biodiversité.
Dans une atmosphère conviviale, mais empreinte de gravité face aux menaces qui pèsent sur les ressources naturelles, le capitaine Guillaume Kouakou a expliqué les services écosystémiques rendus par le parc à la population locale, notamment la régulation du climat, la préservation de l’eau et la fertilité des sols. Il a insisté sur la nécessité d’une collaboration sincère entre les riverains et les agents de l’OIPR, rappelant les activités interdites dans les aires protégées, telles que la chasse, la pêche illégale, ou encore l’exploitation forestière illégale.
« Nous devons tous être les gardiens de ce patrimoine naturel. Les pêcheurs doivent signaler tout comportement suspect ou toute activité bizarre sur le fleuve Sassandra et la rivière Baba », a exhorté l’officier, avant d’inviter les communautés à s’engager davantage dans la protection de leur environnement, pour garantir un avenir durable aux générations futures.
Présidant la séance, madame le sous-préfet de Sifié, Célestine Irié Lou Irie, a salué l’initiative de l’OIPR et encouragé les populations à maintenir un esprit de vigilance et de coopération. « La conservation du parc du Mont Sangbé n’est pas seulement l’affaire de l’État, c’est aussi celle de chaque habitant. Votre implication dans cette mission commune est essentielle pour préserver la beauté et la richesse de notre région », a-t-elle déclaré, avant d’exhorter les participants à devenir des relais de sensibilisation dans leurs villages respectifs.
Les populations, par la voix de l’imam Soumahoro Mékaramoko de Dangrézo, porte-parole des trois villages présents, ont exprimé leur adhésion à cette démarche. « Nous avons compris l’importance du parc et nous nous engageons à collaborer pleinement avec l’OIPR. Nous allons sensibiliser nos jeunes et nous veillerons à ce que nos activités respectent les règles de protection de l’environnement », a-t-il assuré, sous les applaudissements de l’assistance.
Cette séance d’IEC, saluée pour sa pertinence et la qualité des échanges, a renforcé la compréhension mutuelle entre les agents de l’OIPR et les communautés riveraines. Elle s’inscrit dans la stratégie continue de l’OIPR visant à promouvoir un partenariat durable entre l’administration forestière et les populations locales pour la préservation du Parc national du Mont Sangbé, joyau écologique de l’Ouest ivoirien.
