Un atelier de revue régional de la mise en œuvre du projet « Droit à l’éducation inclusive et au maintien des filles à l’école » s’est tenu ce lundi 14 décembre 2020 dans un hôtel de la ville de Man. À cette occasion, le secrétaire général 1 de la préfecture de Man, Gouassiro Erneste Mathieu, représentant le préfet de la région du Tonkpi, préfet du département de Man a présenté officiellement le comité régional de pilotage du projet dans le Tonkpi.
Kouamé Jules, assistant de projet, représentant le bureau régional du Fond des nations unis pour la populations UNFPA, a indiqué que cette rencontre a pour objectif d’apprécier l’état de mise en œuvre des activités du projet « Droit à l’éducation inclusive et au maintien des filles à l’école » avec le comité régional de pilotage que préside le préfet de la région du Tonkpi, préfet du département de Man Soro Kayaha Jérôme, représenté ce jour par le Secrétaire général 1 de la préfecture de Man. « L’éducation de la jeune fille, c’est l’affaire de tous, nous sommes tous concernés », a indiqué le représentant de l’agence du système des nations unis chargé des questions de santé de la reproduction.
Le secrétaire général 1 de la préfecture de Man, dans son discours introductif, a insisté sur la nécessité pour tous de s’impliquer dans la mise en œuvre de ce projet gouvernemental avec l’appui de l’UNFPA. « C’est dans une synergie d’action que nous pouvons apporter une réponse à la question de la scolarisation des jeunes et des enfants en situation de handicap », a-t-il indiqué. Néanmoins, il se réjouit de ce la scolarisation des jeunes filles et des enfants en situation de handicap connaît une évolution en Côte d’Ivoire. C’est pourquoi il se félicite de cette rencontre qui va statuer sur les démarches entreprises pour l’éducation inclusive et le maintien des jeunes filles à l’école. Pour l’administrateur civil, dans chaque société il y a au moins 5% d’enfants génies. Mais si l’on ne met pas ces enfants à l’école, c’est donc une perte pour la société, d’où la nécessité de la mise en œuvre de ce projet avec tout le sérieux qui s’impose afin de ratisser large pour le bien de tous.
Le représentant du préfet de la région du Tonkpi a par la suite présenté les membres du comité de pilotage créé à travers l‘arrêté N°069/RT/DM/P-M/SGI. Un comité composé des représentants de l’administration centrale, des représentants des directions des services déconcentrés de l’Etat et des collectivités décentralisées, des représentants du système des nations unis, de la société civile, des guides religieux, des organisations de jeunesse et de femmes, a tenu sa première réunion ce lundi 14 décembre.
Plusieurs activités ont meublé l’atelier à savoir, la présentation du projet qui vise à renforcer l’accès des jeunes filles à l’éducation à travers une approche transformatrice qui touche les facteurs de vulnérabilité sociale, économique, liées aux inégalités de genre et la non-violence de la fille par rapport aux garçons dans la société. La présentation des résultats par secteur ; les échanges sur les contraintes, les opportunités, les leçons apprises, les bonnes pratiques et histoire à succès. Les travaux ont pris fin par la synthèse des travaux et des recommandations.
Dans son mot de bienvenu, Dro Emmanuel, Directeur général adjoint du Conseil régional du Tonkpi, représentant le président de cette institution a indiqué que sa structure a inscrit l’éducation en ordre de priorité de ses actions avec la scolarisation des jeunes filles en particulier. C’est pourquoi, soutient-il, « le conseil régional s’attèle à construire et à équiper des écoles dans toutes les localités de la région ». Traoré Gnintié, Secrétaire général représentant le Directeur régional de l’éducation nationale a pour sa part insisté sur la nécessité de prendre en compte les enfants en situation de handicap.