L’ONG IRC présente les résultats aux autorités

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Mise en œuvre du projet Prise à l’ouest.

Par Kindo Ousseny / L’Organisation non gouvernementale IRC (International Rescue comitee), agence d’exécution du Projet d’insertion socio-économique au profit des populations vulnérables de la région de l’ouest a procédé ce jeudi 15 février 2018 à la présentation de ses résultats dans le cadre dudit projet aux autorités administratives, politiques et coutumières des régions cibles.

Des résultats jugés satisfaisants par les différents acteurs et parties prenantes du projet prise. Ce projet qui vise à générer de meilleurs moyens de subsistance, à améliorer la productivité et à contribuer au renforcement de la cohésion sociale pour les groupes vulnérable des régions de l’ouest que sont le Tonkpi, le Cavally, le Guémon et le Bafing semble gagner son pari si l’on s’en tient aux propos des différents acteurs de sa mise en œuvre.  Selon Kouadio Drissa, le chef du projet, sur 8000 bénéficiaires prévus pour être pris en charge par le projet Prise, 8215 bénéficiaires ont été directement touchée soit un taux de 102,69% sur les 263 villages cibles. Ce projet, financé par le royaume du Japon à hauteur de 3 661 027 Dollars américain a changé la vie des bénéficiaires, créé 8000 emplois directs et plus de 35000 emplois indirects selon Drissa Kouadio.

Des propos appuyés par ceux-ci, des femmes et des hommes se sont succédés au pupitre pour témoigner de ce que le projet prise a considérablement changé positivement leurs vies. Ceux qui n’arrivaient pas à se nourrir correctement, à scolariser leurs enfants à assurer leurs prise en charge médicale ainsi que celles de leurs familles respectives, le font aujourd’hui de façon convenable. Mieux le projet prise à selon eux a contribué au renforcement de la cohésion sociale dans les régions de l’ouest. « Aujourd’hui grâce aux associations villageoises d’épargne et de crédit (Avec), des baoulé, des guérés, des mossis et des malinkés se retrouvent ensemble pour élaborer des projets communs à leurs profits. Et au profit de leurs communautés respectives », a fait remarquer Dame Gbalou Ernestine. D’autres bénéficiaires ont laissé entendre que s’ils ont un toit aujourd’hui, c’est bien grâce à ce projet qui leur permet d’avoir une bonne bouffée d’oxygène.

De quoi satisfaire le chef de bureau de Irc. Claude Agnéro a exprimer sa reconnaissance à l’Etat du Japon, pour le financement du projet, à la Banque mondiale pour son encadrement administrative et technique et au Bureau de Coordination du programme emploi (Bcpe) du ministère de la jeunesse, de l’emploi jeunes et du service civique pour la bonne gestion financière du projet. « Chers bénéficiaires je voudrais émettre le vœu que vos différentes activités prospèrent pour impacter sur la qualité de vos vies. C’est à cette condition que nous pourrons dire que le projet Prise a vraiment pris à l’ouest », a exhorté le chef de bureau de Irc. Satisfaction également du corps préfectoral exprimée par le secrétaire général 2 de la préfecture de Man représentant le préfet de région du Tonkpi, préfet du département de Man. Il s’est réjoui des points forts qu’il faut capitaliser, surtout le fait que ce projet ait redonné la dignité à l’espèce humaine. Et les points faibles qu’il faut améliorer. Il s’agit surtout du recouvrement des dettes qui met en difficulté le projet.

C’est pourquoi, le représentant du préfet et celui de la banque mondiale ont exhorté les mauvais élèves à rembourser leurs dettes et permettre au projet de continuer de vivre et survivre. « Faites en sorte que la chaine ne soit pas brisée », a-t-il conseillé. Notons que le projet Prise s’articule autour de trois composantes que sont la vision participative, l’action communautaire et planification et la gestion des projets, suivi et évaluation, et diffusion des connaissances.

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