Man / instances traditionnelles de décision : Les femmes réclament leurs places

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Les femmes du Tonkpi veulent être associées dans les instances traditionnelles de décision. Elle l’on exprimé récemment au cours d’un entretien que leur présidente Dosso Noëlle a bien voulu accorder à notre équipe de rédaction.

Pour Dosso Noëlle, présidente de l’Union des associations des femmes du département de Man, les femmes ne sont pas représentées dans les instances traditionnelles de décision. « Nous souhaitons être impliquées dans les bureaux des chefs coutumiers. A Man par exemple, dans le bureau de la chambre des chefs, aucune femme n’est présente. Or, il y a des sujets tel que l’excision qui ne peuvent être traités que par des femmes », a-t-elle fait remarquer. Selon elle, dans le département de Guiglo, il y a une femme qui est chef de village. « A Bangolo, il y a un chef de village dont le bureau est constitué à 50% de femmes et ce sont des exemples à suivre », a-t-elle soutenu.

A Glégouiné dans la sous-préfecture de Bogouiné, dans le département de Man, se trouve la première femme chef de terre, mais la présidente des femmes de Man, estime que cela est insuffisant et il faut faire mieux en impliquant davantage les femmes dans les instances de décision.

Rappelons que depuis plus de trois ans, l’organisation non gouvernementale Licoleh Côte d’Ivoire basée à Man engage des plaidoyers auprès des sous-préfets et des chefs de villages afin que des femmes soient intégrées dans les bureaux des chefs de village.  Dans les sous-préfectures de Biankouma, Bogouiné, Gbangbegouiné Yati, Kpata, les chefs de villages ont déjà été sensibilisés. Certains parmi eux ont bien accueilli la démarche et ont pris l’engagement d’ajouter quelques femmes dans leurs bureaux.

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