La place de la paix de Man a abrité ce mercredi 24 avril 2019 un meeting de l’ex première dame de Côte d’Ivoire Simone Ehivet Gbagbo. Une occasion qu’elle a mise à profit pour prêcher le pardon et la réconciliation nationale auprès des militants
Simone Ehivet Gbagbo a déploré les dégâts causés par la guerre qui a frappé le pays et la région du Tonkpi, avant d’exprimer ses vœux. « Mon souhait que plus jamais on ne connaisse la guerre en Côte d’Ivoire pour des questions politiques. Pour des élections plus jamais on ne connaisse la violence dans notre pays », a-t-elle souhaité. C’est pourquoi elle a exhorté la population à éviter de faire ce que Dieu n’aime pas. « Dans un pays où on s’aime, ou on se respecte, on ne doit pas connaitre la guerre », a-t-elle indiqué.
C’est pourquoi elle a engagé la population à éviter des vices comme la violence, la jalousie, la haine, les agressions, la destruction des biens et autres. « Ce que Dieu aime, c’est le respect, la culture de la vérité et la justice », a souligné l’ex-première dame. Elle a émis le vœu pour que la région du Tonkpi devienne le porte-flambeau de la justice, de la paix, du pardon et de la réconciliation. Selon elle Dieu a donné aux ivoiriens, un beau pays, riche ou il fait bon vivre. Il est donc question que chacun travail à préserver le pour les générations futures.
Simone Gbagbo a aussi dénoncé l’insécurité grandissant dans le pays avec les agressions de la nouvelle génération de bandit appelé communément « microbes ». elles, estime que s’il y a des vols, des braquages, ; des pillages de bien, la confiscations des biens d’autrui, cela est de la responsabilité du pouvoir Rhdp en place qui doit jouer sa partition dans la protection des personnes et des biens, en faisant en sorte que ceux dont leurs biens ont été pris indument, soient restitués aux vrais propriétaires. « Quand le gouvernement fait sa part, nous avons notre part à jouer, qui est de laisser toutes les humiliations que nous avons subis. Nous serons en mesure de tendre la main aux autres, à tendre la main à ceux que nous considérions hier comme nos ennemis », a-t-elle soutenu.
La vice-présidente du Front populaire ivoirien exhorté ses militants à laisser tomber tout ce qui s’est passé et prendre la décision de pardonner, c’est à prix, soutien Simone Gbagbo, que la lutte qui est engagée pourra connaitre un aboutissement heureux avec le retour de son époux, l’ancien président Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire, et le retour du Fpi au pouvoir. « Mais, si nous n’acceptons pas le pardon, ce que nous allons subir pourrait être plus dur que la crise que nous avons connu », a prévenu l’ex première dame.
Elle a par ailleurs informé le public de la participation de son parti aux élections présidentielles de 2020. Mais cela passe selon elle par une réforme de la commission électorale indépendante.
Kindo Ousseny à Man