La pression est forte sur les responsables locaux du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix. A quelques mois des élections présidentielles, le parti au pouvoir peine à mettre ses structures en place dans la région du Tonkpi. Le constat a été fait le vendredi 28 février dernier lors d’une réunion qui s’est tenue à la mairie de Man à l’initiative du ministre Abdalah Albert Toikeusse Mabri, coordonnateur régional du parti présidentiel.
A cette réunion, il était question selon le coordonnateur régional du parti de faire le point de l’implantation du Rhdp dans tous les départements de la région du Tonkpi. Les chiffres devraient être connus ce jour. A savoir, si possible le nombre de militants, le nombre des comités de base, le nombre des sections, les données sur les Cellules de gestion des élections, (Cegel) et les groupes d’encadrement de proximité, (Gep).
En dehors de la délégation départementale de Man 1 dirigée par le maire Aboubakar Fofana, qui a pu informer le coordonnateur régional de la mise en place du bureau de sa délégation, la mise en place de 21 Gep constitués sur 43 prévus, 54 comités de base mis sur pied et 4 sections sur une vingtaine prévus. Quant aux structures spécialisées des jeunes, des femmes et des enseignants, rien n’est encore fait en ce sens. Les autres intervenants, des différentes délégations départementales de Man 2, Man 3, Danané 1 et 2, Zouan-hounien, Sipilou, Biankouma 1 et 2, n’ont pu présenter quelque chose de concret.
Certains ont tenté de faire savoir que les bureaux sont constitués mais n’ont pas été en mesure de les présenter. Pas de données chiffrées sur l’implantation du parti. En d’autres termes, les délégations départementales qui ont été installées n’ont pas véritablement évolué de façon significative sur le terrain. Or, selon le ministre Mabri Toikeusse, le récent séminaire tenu à l’hôtel ivoire à l‘initiative de la direction exécutive a recommandé la transmission des données chiffrées au plus tard samedi 29 février 2020 dans l’après-midi. Mais il se trouve que des départementaux comme Yté Wongbé de Man 3 par exemple a demandé qu’on lui laisse le temps d’achever ce travail au plus tard le 30 mars. Ce qui n’est pas du goût du coordonnateur régional. Pour lui, il faut se mettre au travail et vite. « Au regard de ce que nous venons de constater, la situation du RHDP dans le Tonkpi est préoccupante », a-t-il déploré. C’est pourquoi, il demande aux différentes délégations de faire diligence sur elles pour transmettre les différents points au plus tard samedi dans l’après-midi.
Le ministre Mabri a indiqué que le choix des responsables des structures de base doit se faire dans le consensus avec le consentement de militants des différents groupements politiques qui ont constitué le Rhdp. Par ailleurs, il a menacé de limoger ceux qui ne font pas bouger les choses. « Il a été clairement souligné à la rencontre de l’hôtel Ivoire que tous ceux qui ont été nommés et qui ne travaillent pas, seront remplacés », a-t-il prévenu.
Une pression qui risque selon certains participants de ne pas porter les fruits attendus. « Les gens n’ont pas travaillé. Et il n’est pas possible en 24 heure d’installer des comités de base, des sections, des Gep et des Cegel, les délégués départementaux risquent de donner des points erronés qui n’ont rien à voir avec la réalité », fait remarquer un militants installé au fond de la salle.
A cette réunion, le coordonnateur régional a demandé aux responsables locaux de recenser les militants qui ont des problèmes de papier afin de pouvoir faire le point de ceux qui sont de véritables électeurs.
L’autre difficulté du parti unifié, c’est la confusion que les responsables locaux font des termes comme section, comité de base, coordination et délégation départementales. A plusieurs reprises, ils sont ramenés à l’ordre par le maître de cérémonie qui leur rappel qu’il y a deux coordonnateurs RHDP dans le Tonkpi que sont les ministres Mabri Toikeusse et Konaté Sidiki.
A cette réunion, il était question selon le coordonnateur régional du parti de faire le point de l’implantation du Rhdp dans tous les départements de la région du Tonkpi. Les chiffres devraient être connus ce jour. A savoir, si possible le nombre de militants, le nombre des comités de base, le nombre des sections, les données sur les Cellules de gestion des élections, (Cegel) et les groupes d’encadrement de proximité, (Gep).
Certains ont tenté de faire savoir que les bureaux sont constitués mais n’ont pas été en mesure de les présenter. Pas de données chiffrées sur l’implantation du parti. En d’autres termes, les délégations départementales qui ont été installées n’ont pas véritablement évolué de façon significative sur le terrain. Or, selon le ministre Mabri Toikeusse, le récent séminaire tenu à l’hôtel ivoire à l‘initiative de la direction exécutive a recommandé la transmission des données chiffrées au plus tard samedi 29 février 2020 dans l’après-midi. Mais il se trouve que des départementaux comme Yté Wongbé de Man 3 par exemple a demandé qu’on lui laisse le temps d’achever ce travail au plus tard le 30 mars. Ce qui n’est pas du goût du coordonnateur régional. Pour lui, il faut se mettre au travail et vite. « Au regard de ce que nous venons de constater, la situation du RHDP dans le Tonkpi est préoccupante », a-t-il déploré. C’est pourquoi, il demande aux différentes délégations de faire diligence sur elles pour transmettre les différents points au plus tard samedi dans l’après-midi.
Une pression qui risque selon certains participants de ne pas porter les fruits attendus. « Les gens n’ont pas travaillé. Et il n’est pas possible en 24 heure d’installer des comités de base, des sections, des Gep et des Cegel, les délégués départementaux risquent de donner des points erronés qui n’ont rien à voir avec la réalité », fait remarquer un militants installé au fond de la salle.
