Le président de l’Université polytechnique de Man, le professeur Coulibaly Lassina, au cours de sa conférence de presse bilan, le 19 juin 2023 dernier a interpellé les parents des étudiants sur leur responsabilité dans l’éducation de leurs enfants et pour la bonne marche de l’UPM. L’éminent professeur des universités, n’a pas manqué de plaider pour le renforcement des capacités de l’ institution en matière d’infrastructures.
Le président du temple du savoir de Man a au cours de sa conférence de presse exhorté les parents des étudiants à ne pas être des spectateurs de leurs enfants mais des acteurs de premier plan dans le bon fonctionnement de l’Université polytechnique de Man.
Pour l’heure ce sont les enseignants eux-mêmes qui encadrent les étudiants y compris les jeunes filles qui sont pour des cas spécifiques sont prises en charge par les enseignantes.
Répondant à une préoccupation de journaliste sur la question de l’organisation des parents des étudiants, le professeur Coulibaly Lassina a indiqué que pour ce qui concerne son institution, les parents des étudiants ne se sont pas agrégés pour créer une association. « Nous les interpellons quand il y a des problèmes. Nous avons l’impression que d’année en année, que malgré les interpellations, les enfants sont rentrés en première année jusqu’en fin de cycle sans accompagnement des parents. Souvent il faut interpeller sur des problèmes particuliers des enfants pour que certains parents puissent les prendre en charge. Mais ils ne réagissent pas. Quand nous pouvons, nous essayons de faire ce qui est en notre possibilité. Nous avons malheureusement l’impression que quand l’enfant a déjà un baccalauréat, les parents pensent qu’il est suffisamment grand pour évoluer seul, or ce n’est pas la vérité. Pour les jeunes filles par exemple, nos enseignantes deviennent carrément des tantes, des mamans pour elles, ne serait que pour leurs besoins primaires pour ne pas qu’elles s’adonnent à autres choses. C’est pourquoi, nous interpellons », a-t-il expliqué. Selon lui, quand les enfants ont de bons résultats en fin d’année, les parents sont contents. Or c’est parce qu’il y a des enseignants chercheurs qui dans le cadre du tutorat s’investissent pour garantir cet environnement de réussite. « Si chacun apporte quelque chose à l’institution, ou même directement à son enfant, cela permettrait encore de donner un environnement meilleur pour la réussite de nos enfants », a souligné le professeur titulaire. Il appelle à la création d’une association des parents d’élèves suffisamment responsable pour anticiper sur certains problèmes auxquels l’institution peut être confrontée. Surtout une association à l’initiative des parents eux-mêmes et non de l’administration universitaire.
Cette conférence de presse a été aussi l’occasion pour le président de l’université de plaider en faveur de la construction de la future phase de son institution. Pour lui, l’investissement qui a été fait est bien utilisé eu égard la performance de l’UPM à travers les bons résultats de fin d’année académique. Aussi bien chez les étudiants que chez les enseignants chercheurs au niveau du Cames. « Si on n’a pas d’infrastructure, cela risque d’impacter négativement et durablement tout le fonctionnement du système », a-t-il relevé. Cette institution qui produit des cadres scientifiques compétents pour la Côte d’Ivoire souffre d’une insuffisance criarde d’infrastructures au point où certains services comme les finances et la scolarité sont hébergés dans un bâtiment en location dans la ville de Man à environ une dizaine de kilomètres de l’Université polytechnique.
Le président du temple du savoir de Man a au cours de sa conférence de presse exhorté les parents des étudiants à ne pas être des spectateurs de leurs enfants mais des acteurs de premier plan dans le bon fonctionnement de l’Université polytechnique de Man.
Répondant à une préoccupation de journaliste sur la question de l’organisation des parents des étudiants, le professeur Coulibaly Lassina a indiqué que pour ce qui concerne son institution, les parents des étudiants ne se sont pas agrégés pour créer une association. « Nous les interpellons quand il y a des problèmes. Nous avons l’impression que d’année en année, que malgré les interpellations, les enfants sont rentrés en première année jusqu’en fin de cycle sans accompagnement des parents. Souvent il faut interpeller sur des problèmes particuliers des enfants pour que certains parents puissent les prendre en charge. Mais ils ne réagissent pas. Quand nous pouvons, nous essayons de faire ce qui est en notre possibilité. Nous avons malheureusement l’impression que quand l’enfant a déjà un baccalauréat, les parents pensent qu’il est suffisamment grand pour évoluer seul, or ce n’est pas la vérité. Pour les jeunes filles par exemple, nos enseignantes deviennent carrément des tantes, des mamans pour elles, ne serait que pour leurs besoins primaires pour ne pas qu’elles s’adonnent à autres choses. C’est pourquoi, nous interpellons », a-t-il expliqué. Selon lui, quand les enfants ont de bons résultats en fin d’année, les parents sont contents. Or c’est parce qu’il y a des enseignants chercheurs qui dans le cadre du tutorat s’investissent pour garantir cet environnement de réussite. « Si chacun apporte quelque chose à l’institution, ou même directement à son enfant, cela permettrait encore de donner un environnement meilleur pour la réussite de nos enfants », a souligné le professeur titulaire. Il appelle à la création d’une association des parents d’élèves suffisamment responsable pour anticiper sur certains problèmes auxquels l’institution peut être confrontée. Surtout une association à l’initiative des parents eux-mêmes et non de l’administration universitaire.
Cette conférence de presse a été aussi l’occasion pour le président de l’université de plaider en faveur de la construction de la future phase de son institution. Pour lui, l’investissement qui a été fait est bien utilisé eu égard la performance de l’UPM à travers les bons résultats de fin d’année académique. Aussi bien chez les étudiants que chez les enseignants chercheurs au niveau du Cames. « Si on n’a pas d’infrastructure, cela risque d’impacter négativement et durablement tout le fonctionnement du système », a-t-il relevé. Cette institution qui produit des cadres scientifiques compétents pour la Côte d’Ivoire souffre d’une insuffisance criarde d’infrastructures au point où certains services comme les finances et la scolarité sont hébergés dans un bâtiment en location dans la ville de Man à environ une dizaine de kilomètres de l’Université polytechnique.
