Le sous-préfet de Man, Assamoi Déla Bernard a initié ce lundi 18 mars 2024 la première réunion du conseil sous-préfectoral de sa circonscription. A cette occasion, le nouvel organe mis en place par le ministre de l’intérieur et de la sécurité a vu ses 120 membres installés officiellement et son premier plan d’action adopté.
A cette première session ordinaire du conseil sous-préfectoral de Man, la toute première du genre dans l’histoire de cette circonscription, le sous-préfet Assamoi Déla Bernard a présenté les 120 membres que compose le conseil. Avant d’instruire les conseiller sur les missions de ce nouvel organe qui a été mis sur pied par le ministre de l’intérieur et de la sécurité. Cette réunion a été l’occasion de valider les actions à mener durant l’année 2024.

« Ce conseil compte 120 membres dont des membres de droits constitués des directeurs et chefs de service déconcentrés de l’Etat intervenant dans le cadre du développement de la circonscription. Les chefs sont nos oreilles et nos yeux dans les villages et ils ont un rôle primordial dans le fonctionnement du conseil », a indiqué l’autorité administrative.
A cette réunion, le plan d’action annuel a été adopté. Ce plan prévoit la bonne administration du territoire. L’activation des comités de développements des villages afin qu’ils œuvrent pour un développement et pour une sécurité inclusive en impliquant autant les organisations de la société civile que les différents chefs des services déconcentrés de l’Etat et les membres du comité. Ces différents points ont suscité beaucoup d’interrogations qui ont été levées. Les participants espèrent que ce plan d’action qui a été adopté pourra favoriser le développement du terroir dans un environnement sécurisé.

« Il appartient aux chefs de villages, aux mutuels de nous proposer les tâches à mettre en exécution pour l’amélioration des conditions de vie des populations. Cet organe a un rôle fondamental dans le développement de nos villages. C’est pourquoi, j’invite les populations à s’approprier cet outil car il leur permet d’identifier eux-mêmes leurs besoins, en termes de développement et toutes autres préoccupations et l’autorité administrative se charge de les transmettre à l’Etat pour que des réponses soient trouvées », a conclu le sous-préfet.
Pour sa part, la conseillère régionale Vahi Valérie épouse Bih représentant le président du conseil régional du Tonkpi à cette rencontre s’est réjoui de la mise en place du conseil sous-préfectoral. « Le sous-préfet a bien voulu respecter le décret présidentiel instituant ce conseil mais aussi l’arrêté du préfet de la région du Tonkpi, préfet du département de Man, en ce qui concerne la mise en œuvre de ce conseil. Nous ne pouvons qu’être satisfaits parce que cela va dans la logique de pouvoir œuvrer au bien-être des populations et aboutir à un développement durable dans la région du Tonkpi », s’est félicitée la représentante du conseil Régional.

Le chef du village de Fangnapleu, Gondo Soumahoro s’est dit heureux de travailler désormais sur un programme annuel. « Notre contribution sera d’identifier les vraies préoccupations des populations et de faire des propositions concrètes pour la bonne marche de la sous-préfecture au conseil et suivre l’exécution du plan d’action pour l’amélioration de nos conditions de vie », a souligné l’autorité coutumière.
Kindo Ousseny à Man