C’est dans un amphithéâtre empreint de solennité que le Colonel Assui Wa Kassi N’guessan Dawi, chargé d’études à la Direction de la zone Ouest de l’Office Ivoirien des Parcs et Réserves (OIPR), a soutenu avec brio sa thèse de doctorat le samedi 16 novembre 2024. Cette cérémonie, tenue à l’amphithéâtre C Tidou Abiba de l’Université Lorougnon Guédé de Daloa, a enregistré la présence remarquée du Colonel Gonto Gbassaha, conseiller technique, représentant le Conservateur général Tondossama Adama, Directeur général de l’OIPR, et du Colonel Zannou Moïse, Directeur de la Zone Ouest, entourés de nombreux agents de l’OIPR, ainsi que des proches, amis et collaborateurs de l’impétrant.
Sous la présidence du professeur titulaire en agro-pédologie de l’UFR agroforesterie de l’Université Lorougnon Guédé de Daloa, Professeur Bakayoko Sidiki, le jury, composé de cinq éminents universitaires, a unanimement salué la qualité du travail présenté. À l’issue des délibérations, le président du jury a déclaré le Colonel Assui digne du grade de Docteur en écologie, biologie et évolution, spécialité biologie et écologie animale, avec la mention très honorable. Ce sacre scientifique vient couronner un parcours d’excellence et d’engagement pour la biodiversité ivoirienne.
La thèse, intitulée « Caractérisation des empreintes et des crottes, outils d’inventaire et de gestion de la faune sauvage : cas des ongulés dans le parc national du Mont Sangbé à l’Ouest de la Côte d’Ivoire », explore une approche novatrice pour évaluer la richesse faunique dans des zones où les pressions humaines ont perturbé l’écosystème. Selon Dr Assui, l’identification claire des empreintes et des crottes est cruciale pour la gestion des parcs nationaux, notamment après les périodes de crise qui ont éloigné les animaux de leurs habitats naturels.
Dans son discours de remerciement, Dr Assui a exprimé sa profonde gratitude envers ses supérieurs hiérarchiques et les institutions qui l’ont soutenu. « Je suis très ému d’avoir obtenu cette mention très honorable. Je dédie ce succès à mes patrons qui ont cru en moi et m’ont permis de mener cette étude dans le parc national du Mont Sangbé », a-t-il déclaré. Il a également remercié l’Université Lorougnon Guédé et l’OIPR pour leur appui constant.
Dr Assui a expliqué les motivations derrière son choix de thèse. « Après les crises successives, il était difficile de recenser les espèces animales dans le parc. Grâce à des indices indirects comme les empreintes et les crottes, nous avons pu dresser un inventaire plus précis. Ce travail offre un outil crucial pour la conservation et la gestion durable de la faune sauvage en Côte d’Ivoire », a-t-il souligné.
Pour le Dr Assui, ce doctorat représente non seulement une étape personnelle, mais aussi une contribution significative à la préservation de la biodiversité. Il ambitionne d’approfondir cette recherche en se concentrant sur des espèces spécifiques afin d’enrichir les connaissances sur les écosystèmes ivoiriens. « Nous devons aller plus loin pour doter notre pays de tous les outils nécessaires à la conservation de ses ressources naturelles », a-t-il affirmé avec détermination.
Ce couronnement a également été salué par les nombreux agents de l’OIPR présents à la cérémonie, témoins de l’exemplarité du parcours de leur collègue. Le Colonel Zannou Moïse et le Colonel Gonto Gbassaha ont exprimé leur fierté face à cette réalisation, qui illustre l’excellence des ressources humaines de l’OIPR.
En guise de conclusion, Dr Assui a lancé un appel vibrant aux jeunes étudiants ivoiriens : « Apportez votre contribution à la conservation de nos ressources naturelles. C’est un chemin passionnant qui apporte une satisfaction inestimable, car nous travaillons pour notre pays, pour l’humanité et pour la biodiversité. » Ce message résonne comme une invitation à poursuivre l’œuvre amorcée, dans un contexte où les défis environnementaux exigent des solutions scientifiques novatrices.
Avec cette distinction, Dr Assui Wa Kassi N’guessan Dawi se positionne comme un acteur clé de la recherche et de la conservation en Côte d’Ivoire, et sa contribution renforce la mission de l’OIPR dans la préservation des parcs nationaux. Ce doctorat incarne un mariage réussi entre science, passion et service à la nation.
Kindo Ousseny