L’école primaire publique Lamine-Bah, sise au quartier Garnoci de Touba vient d’être équipée en 75 tables-bancs par Fadiga Malick, un cadre de la région.
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Ce, en réponse d’un appel lancé le 25 septembre dernier lors de la remise des clés ladite école réhabilitée par la société coopérative ‘’Espoir du Bafing’’ dirigée par Karim Bamba à l’endroit des cadres, filles, fils et opérateurs économiques du Bafing à lui emboîter le pas en prolongeant son action par l’apport d’autres commodités dont avait besoin l’établissement de trois classes.
Moins d’un mois après, son cri de cœur a été entendu par Fadiga Malick. Qui a offert le 20 octobre 2017, 75 tables-bancs à l’école baptisée du nom de son défunt père. A cette occasion, le donateur, a promis construire dans les mois à venir, des latrines et s’est engagé à la prise en charge scolaire et le suivi des trois meilleurs élèves de chaque classe. Mieux, il a indiqué que le don fait ce jour, marque le début d’une présence permanente aux côtés des responsables locaux de l’école. « je vous assure de mon soutien et de ma disponibilité. Tant je le pourrai, je vous accompagnerai », les a-t-il rassurés. Avant de lancer un appel à l’union : « c’est dans l’union et dans la solidarité agissante que nous parviendrons au pays de la vraie fraternité » cher au Président Félix Houphouët Boigny. Malick Fadiga, a souhaité que l’Etat n’oublie pas Touba et ses enfants.
Avant lui, Bamba Lamine, maire de commune de Touba, pour faire droit aux doléances formulées par les parents d’élèves, a annoncé l’extension de l’école par la construction d’un nouveau bâtiment de trois salles de classes à partir de l’année 2018 pour compléter les salles à six.
Après les mots de remerciements de Doumbouya Youssouf, directeur régional de l’éducation nationale, le préfet de région, préfet du département de Touba, Yao Kouakou Benoît, a souhaité voir se multiplier de telles initiatives émanant des ressortissants du Bafing où de nombreuses écoles fortement dégradées, ont besoin d’être restaurées. Car selon lui, « vu l’immensité des chantiers, l’Etat n’a pas les moyens de ne les réaliser tous au même moment ». Et d’exhorter les bénéficiaire du don « à faire en sorte que l’école reste propre et les tables-bancs restent en bon état pour des générations futures».
Cheicky Lamine