Le ministre de la sécurité et de la Protection civile, le général Diomandé Vagondo, a qualifié ce mardi 16 juin, l’attaque dirigé contre le village de Digoualé, situé dans le département de Biankouma et précisément dans la sous-préfecture de Kpata, de “terrorisme”.
Dans la matinée du vendredi 12 juin le village de Digoualé a été attaqué par des ressortissants burkinabè. À la base de cette attaque qui a fait des blessés et des dégâts matériels importants, un problème foncier.
Venu au nom du gouvernement présenter la compassion de celle-ci et en son nom propre en sa qualité de fils du département, Diomandé Vagondo a signifié que nul dans un état de droit ne devrait se faire justice”.” Dans un état la chose à laquelle nous sommes tous soumis c’est la loi. Un groupe d’individus ne devrait pas mener des expéditions punitives. Ce qui s’est passé, c’est du terrorisme. Nul ne devrait se faire justice”a-t-il condamné. Et de poursuivre.” Si vous vous estimez spoliés, vous pouvez saisir la police, la gendarmerie ou la justice”.
Le ministre a affirmé la ferme volonté du gouvernement à sécuriser ses populations contre les attaques d’où qu’elles viennent.” Tous ceux qui veulent déstabiliser la sécurité de nos populations trouveront les forces de défense et de sécurité sur leurs chemins”, a-t-il mis en garde.
Il a pour ce faire invité la population à vaquer à ses occupations car la police et la gendarmerie, a-t-il dit, veillent au grain pour un retour à la normale.
Aux protagonistes (ivoiriens et burkinabè), il leur a demandé de préserver les liens séculaires qui unissent les deux États. C’est pourquoi Diomande Vagondo a insisté auprès des responsables de la communauté burkinabè d’extirper de leurs rangs les ” brebis galeuses” qui tentent de mettre à mal la “cohésion” entre les deux peuples.
S’adressant de même aux jeunes des villages, le ministre leur a également demandé de ne pas “brader” les terres au premier venu.” Si nos parents avaient vendu la terre, vous n’auriez pas trouvé cet héritage”, a-t-il soutenu.
Pour Diomandé Vagondo, les seules choses qui importent en ce moment pour notre pays ce sont la paix et la sécurité. À chacun des protagonistes, il leur a demandé de cultiver ces valeurs.
Dans la matinée du vendredi 12 juin le village de Digoualé a été attaqué par des ressortissants burkinabè. À la base de cette attaque qui a fait des blessés et des dégâts matériels importants, un problème foncier.
