Man-Transport/ Le règne de l’indiscipline

Temps de lecture : 2 minutes

Par Seydou Badian / Une véritable anarchie règne au niveau du transport à Man. L’indiscipline qui règne est encore plus accentuée les vendredi, jour du marché, où les seuls maîtres du terrain restent les chauffeurs de taxis, massa et autres conducteurs de motos et motos taxis. 

Une Ambulance bloquée dans un embouteillage

Dur de circuler les vendredi en ville. Les vendeurs d’articles tous genres prennent d’assaut les endroits stratégiques du marché pour y exposer leurs marchandises. Vendeurs d’habits, de chaussures, brouettes se promènent pour vendre, quand d’autres se créent des espaces devant les magasins ou sur la chaussée.

Les vendeurs ambulants choisissent de s’installer sur les trottoirs et la chaussée pour vendre leurs produits.

C’est le vendredi que choisisse nombre d’habitants de Man pour faire leurs emplettes du week-end. Les élèves profitent pour s’acheter de nouvelles fringues; les femmes s’activent pour s’offrir de nouvelles lingeries, chaussures ou acheter des vêtements pour leurs enfants. 

Dans tout ce remue-ménage, ceux qui se font le plus remarquer sont les transporteurs notamment les chauffeurs de taxis et massa qui desservent les lignes Man-Logouale, Man-Touba, Man-Danane, Man-Bangolo, Biankouma.

Ils se font particulièrement voir sur la voie menant à l’hôpital et la voie principale de la ville. 

Parcourir ces voies relève d’un véritable parcours du combattant. La chienlit est surtout occasionnée par l’indiscipline des chauffeurs de taxis, motos-taxis et massa qui tentent de se frayer un chemin coûte que coûte en  prenant des trajectoires opposées parce qu’étant pressés. Ce qui occasionne de nombreux embouteillages. 

Occupation anarchique des trottoirs par les commerçants

Si la situation est plus compliquée pour les piétons et conducteurs de véhicules personnels que dire des ambulances qui se rendent au CHR. La voie menant à l’hôpital est notamment obstruée par les chauffeurs de taxis des quartiers lointains comme Kassiapleu, Zélé, Campus, Doyagouine 2 qui y ont créé leur gare. 

Parfois, une, deux et même trois ambulances se retrouvent bloquées dans des embouteillages inexplicables pendant plusieurs minutes voire des heures. Ce malgré le bruit des sirènes.

Chose que déplorent certains habitants de la ville. Car, affirment ils,  cette situation peut conduire à une mort anticipée des malades. Pour eux, il importe que cette voie soit débarrassée des taxis et autres commerçants ambulants qui y occasionnent du désordre:” La vie de nos malades en dépend”, soutiennent il.

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