Man : Les enfants animateurs à l’école de RAMEDE-CI

Temps de lecture : 2 minutes

« Renforcement des capacités des enfants animateurs sur la gestion de l’information, sur le Child Safeguarding Policy et le principe de la confidentialité.» 

Tel est le thème qui a réuni 10 enfants animateurs de Man le vendredi 08 juin dernier au siège de l’ONG partenaire Siloé. Ce atelier de formation a été organisé par le réseau des acteurs de médias pour les droits de l’enfant en côte d’Ivoire (RAMEDE-CI) afin de montrer aux filles et garçons animateurs radio sur les dangers qui peuvent être liés au métier des médias, instruire ceux-ci sur la gestion de l’information et le principe de confidentialité dans l’exercice du métier et permettre aux enfants de s’approprier la politique ce de défense de l’enfant du RAMEDE-CI. Signalons que cet atelier de renforcement s’inscrit dans le cadre du projet “ phase 2 qui a débuté depuis janvier 2018 avec l’appui financier et technique de l’agence suédoise de développement  international par l’entremise de son démembrement en charge du renforcement des capacités de la société (SIDA-CSO) et à travers Save the Children.
Au cours de cet atelier, monsieur ZAH Bi Gohi, secrétaire exécutif du RAMEDE-CI a indiqué que le métier du journaliste est un métier noble mais rencontre de nombreuses difficultés qui empêchent son plein épanouissement.
Notamment, la contradiction qui est le premier risque dont la mission est de rapporter les faits, la déconsidération, le musèlement et  l’exclusion, la mort sociale et physique. Selon ZAH Bi Gohi, secrétaire exécutif, le journaliste combattu est souvent victime d’exclusion sociale à travers l’intimidation de ses relations par des pratiques allant des interpellations. En dépit de ces nombreuses difficultés, le journaliste revendique le libre accès à toutes les sources d’information et le droit d’enquêter librement sur les faits qui conditionnent la vie publique.
Ce secret des affaires publiques ou privées ne peut en ce cas être opposé au journaliste que par exception et en vertu de motifs clairement exprimés. « Le journaliste a le droit de refuser toute subordination qui serait à la ligne générale et son entreprise, telle qu’elle est déterminée par écrit dans son contrat d’engagement, de même que toute subordination qui ne serait pas clairement impliquée par cette ligne générale » a indique ZAH BI GOHI.
A l’en- croire, la protection des sources d’information des journalistes est la base de la déontologie du journalisme et de la liberté de la presse avec la vérification des faits.
Aussi permet-elle aux journalistes la vérification des faits auprès de personnes qui acceptent de leur parler bénévolement à condition que leur identité ne soit pas divulguée.
Signalons qu’auparavant, un panel sur le thème. « La problématique de la qualité des services de santé offerts aux enfants, état des lieux et enjeux » a été organisé et animé par le nutritionniste du CHR de Man, le dr. Acakpo Horace en présence des autorités de la ville de Man.      
 

Dan De San

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