Insécurité sur l’axe Duekoué Bangolo

Temps de lecture : 2 minutes

Les coupeurs de route reprennent les attaques

L’axe Duekoué Bangolo anciennement baptisé la route de la mort est en train de redevenir la voie de l’insécurité.

Image d’illustration

Les coupeurs de route viennent de faire plusieurs victimes sur l’axe entre les villages de Guéhiébly et Binao. Les passagers d’une importante compagnie de transport en ont fait les frais dans la nuit du jeudi 19 au vendredi 20 juillet. Plusieurs biens emportés, une jeune fille violée.

Selon A D un des passagers du car, les coupeurs au nombre de 7, tous armés de fusils d’assaut de type AK 47  et de fusils à canons sciés  ont dressé des barricades sur la route. Puis sous la menace de leurs armes, ils immobilisent le car avant de le conduire avec ses occupants sur une piste à plus d’un kilomètre de la voie principale. « Arrivés dans la brousse à un endroit assez calme, tous les passagers sont dépouillés un à un de leurs téléphones portables, argents, bijoux, des vêtements, chaussures de qualité et  autres objets de valeur » a relaté notre témoin. Toujours selon lui, « comme si cela ne suffisait pas, deux filles sont sélectionnées parmi les passagers pour être violées. L’une d’entre elles a eu la chance de voir ses menstrues ce jour. Elle a été épargnée et l’autre a subit le crime sexuel. C’est quand ils ont fini leurs crimes qu’ils ont indiqué le chemin à suivre pour regagner la route au chauffeur du car », soutient-il.

 Le bus a ensuite fait escale à la brigade de gendarmerie de Bangolo. Là-bas, tous les gendarmes ont pris la déposition de tous les passagers. C’est finalement à 6h du matin que le car a quitté Bangolo pour Man.  Toujours selon notre témoin, un passager qui a réussi à s’échapper dans la broussaille aurait aperçu un véhicule du type 4×4 arriver sur les lieux pour chercher les scélérats quelques minutes après le départ du car.  

Deux jours avant, c’est un minicar communément appelé massa a été attaqué sur le même axe. Les passagers ont été dépouillés de tous leurs biens avant d’être libérés par les malfrats.  

Cette route pendant les années 2005 à 2012 était devenue populaire  à cause de la grande insécurité où plusieurs personnes ont été tuées, de nombreuses femmes violées, des biens emportés. Il a fallu des actions musclées sur plusieurs mois des éléments du bataillon de sécurisation de l’ouest et la gendarmerie nationale pour éradiquer ce fléau qui semble avoir la peau dure dans la région.

Kindo Ousseny à Man

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