Le Dimanche 14 octobre dernier, le site man-ville.net portait à votre connaissance des troubles en cours à Sangouiné. Une équipe de votre site s’est rendu sur les lieux pour comprendre ce qu’il s’est réellement passé.
En effet, des personnes non identifiées qui ne se sentaient pas en phase avec les résultats provisoires issus du vote du samedi ont pris d’assaut les locaux de la commission locale, sis à la sous-préfecture, où s’y trouvaient des commissaires locaux et des agents techniques de la CEI. Ces individus ont pris à partie les installations locales de l’institution en charge des élections municipales. « Samedi les élections se sont déroulées dans le calme, sans heurt. Les dépouillements se sont fait jusque tard dans la nuit où nous avons eu les résultats provisoires partiels sans observation. Ce n’est que Dimanche matin au moment où nous étions entrains de compiler les résultats pour achever les opérations de dépouillement, nous avons aperçu une horde de jeunes armé de gourdin, de cailloux sur excité ont fait irruption à la sous-préfecture où nous sommes basé, au niveau de l’entrée principale de la cours de la sous-préfecture. Pris de peur, les commissaires Cei, l’agent d’appui techniques et tous les observateurs et moi-même avons tous pris la fuite pour sauver nos peaux », a relaté le président local de la Cei a Sangouiné, Bamba Lanciné.
Selon lui, les assaillants ont saccagé total des locaux de la Cei locale. « Nous étions cachés dans les broussailles lors que nous avons entendu des casses », a-t-il relevé.
Un tour sur les lieux nous a permis de découvrir un spectacle de désolation. Dans la cours de la sous-préfecture, jonchent des bulletins de vote et des procès-verbaux de dépouillements. A l’intérieur de la grande salle des réunions érigées en siège local de la Cei pour la circonstance comme Ce sont des débris d’urne, de chaises cassées, et toute la paperasse et documents électoraux qui sont renversés sens dessus-dessous. « Nous n’avons sauvé aucun materiel électoral. Ni les ordinateurs, ni les tablettes, tout a été emporté ou détruit. Certains parmi nous ont abandonné leur téléphones portables pour s’échapper », a soutenu un commissaire Cei qui a requis l’anonymat.
Dans la ville, des jeunes ont barricadé la rue principale sur l’axe Man Danané. Un détachement de l’escadron mobile de la gendarmerie nationale a été sollicité en renfort pour disperser les manifestants à coup de gaz Lacrymogène.
Présent dans la ville, le député Blon Blaise, vice-président de l’assemblée nationale est intervenu pour inviter les jeunes à rentrer chez eux et laisser les autorités compétentes gérer tout ce qui contentieux électoral. Pour l’heure le calme est revenu à Sangouiné et la population vaque tranquillement à ses occupations.
En effet, des personnes non identifiées qui ne se sentaient pas en phase avec les résultats provisoires issus du vote du samedi ont pris d’assaut les locaux de la commission locale, sis à la sous-préfecture, où s’y trouvaient des commissaires locaux et des agents techniques de la CEI. Ces individus ont pris à partie les installations locales de l’institution en charge des élections municipales. « Samedi les élections se sont déroulées dans le calme, sans heurt. Les dépouillements se sont fait jusque tard dans la nuit où nous avons eu les résultats provisoires partiels sans observation. Ce n’est que Dimanche matin au moment où nous étions entrains de compiler les résultats pour achever les opérations de dépouillement, nous avons aperçu une horde de jeunes armé de gourdin, de cailloux sur excité ont fait irruption à la sous-préfecture où nous sommes basé, au niveau de l’entrée principale de la cours de la sous-préfecture. Pris de peur, les commissaires Cei, l’agent d’appui techniques et tous les observateurs et moi-même avons tous pris la fuite pour sauver nos peaux », a relaté le président local de la Cei a Sangouiné, Bamba Lanciné.
Dans la ville, des jeunes ont barricadé la rue principale sur l’axe Man Danané. Un détachement de l’escadron mobile de la gendarmerie nationale a été sollicité en renfort pour disperser les manifestants à coup de gaz Lacrymogène.
